«Dans la pensée occidentale courante,
prendre sa retraite consiste à quitter son emploi et son patron pour
consacrer le reste de sa vie à des activités que l'on a toujours
rêvé de faire et à accepter pour cela de vivre avec des moyens
financiers inférieurs. J'ai donc pris ma retraite le 1er septembre
1997. J'avais 29 ans...
... Mon entreprise a cumulé de
nombreux handicaps : un métier pour lequel je n'avais pas été
formé, des capitaux très faibles, une conjoncture atone, un domaine
d'activité flou, une ambition démesurée, des coûts de production
soutenus et des considérations sociales globales rarement
mentionnées dans les manuels de création. J'ai donc rencontré
toutes les difficultés possibles...»
Pour Nicolas Trüb, la création
d'entreprise est à la fois une pulsion de vie et un véritable
engagement politique contre l'absurde et l'inertie. Il est donc passé
à l'acte, fort de son bon sens et de son inexpérience, avec des
outils parfois surprenants : du courage, un discours du Général, un bon vélo,
de la patience, la pensée de Karl Marx, une famille épatante,
quelques (bonnes) idées, des shoots de curiosité, une poignée
de clients irréductibles et surtout beaucoup, beaucoup d'humour.
Un récit original, à lire par tous
ceux qui aimeraient créer leur entreprise ou se sont déjà lancés
dans l'aventure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire