Les agents confrontés à un public sont beaucoup plus exposés à la violence et à la souffrance au travail (burn-out), à plus forte raison face à un public inquiet, en situation sociale précaire, ou s'estimant victime d'injustice. Ceci semble notamment concerner les agents du Pôle Emploi.
Article du journal Ouest France (lire sur le site Ouest France) de Marc Ollivier
Le médiateur national de Pôle emploi, Jean-Louis Walter, pointe du doigt s'inquiète dans un rapport « du développement de la violence » envers ses services.
Augmentation du nombre de réclamations
« L'augmentation (+10,34% par rapport à 2012) du nombre des réclamations reçues par les médiateurs de Pôle emploi s'est poursuivie en 2013 », constate M. Walter dans son rapport, mis en ligne sur le site de Pôle emploi.Le médiateur a recensé 24.458 réclamations l'année dernière, alors que le nombre d'inscrits à Pôle emploi ne cesse de grimper (3,34 millions de demandeurs d'emploi sans activité fin février, un record).
Des problèmes d'indemnisation
La grande majorité (63%) concerne des problèmes d'indemnisation. Parmi ces dernières, 19% sont consécutives à des « trop perçus », ces sommes versées à tort aux chômeurs, qu'ils doivent ensuite rembourser (plus de 800 millions d'euros en 2012).Dans 7% des cas, ce sont des radiations des listes de Pôle emploi qui sont contestées.In fine, près de la moitié (44%) de ces réclamations « reçoivent une suite plutôt ou totalement positive », selon le médiateur national.
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