Affichage des articles dont le libellé est santé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est santé. Afficher tous les articles

22 août 2015

Travailler trop longtemps nuit à la santé


En Belgique, le temps moyen de travail par semaine est de 37,1 heures.

En Belgique, le temps moyen de travail par semaine est de 37,1 heures.-Robert Kneschke – Fotolia
Il n’y a pas que le stress au travail qui menace notre santé. Rester plus de 55 h/semaine augmenterait de 33% le risque d’AVC.
Bon pour la santé le travail? Oui, mais seulement à dose (hebdomadaire) raisonnable. Car comme le chantait Henri Salvador, «les prisonniers du boulot n’font pas de vieux os». Un constat validé par une vaste étude menée auprès de 600 000 travailleurs – américains, européens et australiens – dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue médicale britannique The Lancet.
Le risque d’AVC augmenté de 33%
Que dit cette étude? Les chercheurs ont découvert que travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33% le risque de faire un arrêt vasculaire cérébral (AVC) et de 13% celui de développer une affection des artères coronaires par rapport à un temps de travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.
Ce résultat a été obtenu en suivant sur une longue période, de 7 à 8 ans, des hommes et des femmes qui ne présentaient aucune maladie cardiovasculaire au début de l’étude. Les chercheurs ont pondéré leurs résultats en tenant compte des autres facteurs de risques de maladies cardiovasculaires (tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité).
Le risque de développer un AVC à cause d’horaires de travail à rallonge va crescendo. Chez les personnes travaillant entre 41 et 48 h/semaine, le risque est plus élevé de 10%. Dans le chef de ceux qui prestent entre 49 et 54 heures, il est de 27%.
Mieux vaut travailler aux Pays-Bas qu’en Turquie
Dans un commentaire joint à l’étude, le Dr Urban Janlert de l’université suédoise Umea rappelle pour sa part que parmi les membres de l’OCDE (Organisation pour la coopération économique et le développement), ce sont les salariés turcs qui sont les plus nombreux à travailler plus de 50 heures hebdomadaires (43%), alors que nos voisins hollandais affichent la plus faible proportion, moins de 1%.
Juste derrière les Turcs, on trouve les Mexicains (28,8%) et les Coréens du sud (27,1%). Les Français arrivent en 9e position (8,7%) alors que chez les Allemands on compte seulement 5,6% d’employés réalisant plus de 50 heures de travail par semaine, selon des chiffres publiés en avril par l’OCDE
Plus de 60 h/semaine pour 37% des patrons de PME
Quid de la Belgique? Selon une enquête européenne de 2012, 58,5% des Belges travaillent entre 31 et 40 h/semaine mais 15,5% d’entre nous prestent tout de même entre 41het 60 h/semaine. Ce sont les indépendants et les professions libérales qui ont les horaires les plus chargés.
L’université de Liège qui s’est intéressée au stress et à la santé des indépendants en 2012 révèle que 37% des dirigeants de PME travaillent plus de 60 heures par semaine.
Bouger et manger mieux
Réduire son temps de travail pour préserver sa santé, plus facile à dire qu’à faire. Les forçats du travail peuvent tout de même prendre quelques mesures pour préserver leur capital santé.
Comme éviter de rester assis trop longtemps et pratiquer régulièrement une activité physique. Autre facteur qui contribue à limiter les risques d’accident vasculaire cérébral ou de maladies des artères coronaires, une alimentation saine, pauvre en graisse et en sel.
Bien sûr, il est aussi recommandé de limiter fortement sa consommation d’alcool et de cigarettes. Les personnes sujettes à l’hypertension n’oublieront pas de faire contrôler régulièrement leur tension.

Retrouvez l'article de Caroline DESORBAY sur le site L'Avenir

09 mars 2014

Voir: Hôpital: Attention, fragile

Infrarouge, sur France 2, propose un documentaire inédit de Stéphane Molez et Thierry Kübler mardi 11 mars 2014 à 22.50.







Documentaire.
Réalisé par Stéphanie Molez et Thierry Kübler.
Produit par Zadig Productions.
Avec la participation de France Télévisions, Centre national du cinéma et de l'image animée et La Procirep - Société des producteurs et de l'ANGOA.
Un docteur interniste, un chirurgien proctologue et un médecin urgentiste : en suivant ces trois personnages dans trois hôpitaux, Hôpital, attention : fragile s’attache à capter le face à face singulier qui se noue avec leurs patients. Médecins physiquement épuisés, psychologiquement éprouvés par leurs conditions de travail ; patients oscillant entre soumission et défiance vis à vis du corps médical : en adoptant tantôt le point de vue du malade, tantôt celui du médecin, le film explore les ressentis et les non-dits qui tissent leurs relations. L’hôpital public assume encore ses missions, vaille que vaille, mais pour combien de temps encore ?
La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge


Hôpital : attention, fragile ! par Telerama_BA
Pour  comprendre l'origine des maux de l'hôpital, la souffrance du personnel hospitalier et les difficultés rencontrées par les malades, écoutez la conférence sur la santé organisée par les économistes atterrés en janvier 2014:
http://www.atterres.org/vid%C3%A9o/conf%C3%A9rence-d%C3%A9bat-sur-la-sant%C3%A9-le-23-janvier-2014


26 mai 2013

Santé et Travail: focus sur l'open space (article en anglais)

Source: Dailymail, article de Emma Innes ( Open-plan offices make employees 'less productive, less happy, and more likely to get sick')

  • Open-plan office workers are exposed to more germs and are more stressed People who have their own space take 62 per cent less sick days.
  • They are less productive because they are distracted by other people talking.
  • People over the age of 45 are the most distracted by office noises.
  • Open plan workers are less motivated and have lower job satisfaction levels.  


Open-plan offices may be the modern way, but new research suggests that they are not the best way. People who work in these environments are more likely to get sick, are less productive and take more days off. Research published in the Scandinavian Journal of Work, Environment and Health revealed that people who work in open plan offices take 62 per cent more sick days than those who work in their own, enclosed space.
People who work in open plan offices take 62 per cent more sick days than those who work in their own, enclosed space
People who work in open plan offices take 62 per cent more sick days than those who work in their own, enclosed space

The study authors believe that this is because germs spread more easily in these environments. However, Quartz reports that it could also be because open plan offices are a more stressful place to work, and being stressed increases a person’s risk of becoming unwell. However, increased illness rates are not the only way in which workers are negatively affected by working in an open plan office. A study carried out by researchers at Virginia State University and North Carolina State University, in the U.S., revealed that people who work in open plan offices are less productive. 

The research showed that these employees are less motivated, have lower job satisfaction and that they feel they lack privacy. The researchers believe that they are also less productive because they are disturbed by the sound of other people’s conversations. The findings of a study by Hong Kong Polytechnic University support this. Researchers questioned 259 office workers about which aspects of office life have the biggest impact on their productivity. People who work in open plan offices are less productive because they are disturbed by the sound of other people's conversations 
People who work in open plan offices are less productive because they are disturbed by the sound of other people's conversations
People who work in open plan offices are less productive because they are disturbed by the sound of other people's conversations

They discovered that noise and temperature are the most influential factors with conversations, ringing phones and machines being cited as the most irritating noises. This study also revealed that people over the age of 45 are the most sensitive to disturbing noises – their productivity is affected the most by them. Previous research suggests that even people who do not work in open plan offices suffer the ill effects of office work. The crumbs that accumulate on your desk and in your keyboard provide a perfect environment for bacteria and fungi to thrive, says Dr Ron Cutler, a micro- biologist at Queen Mary University of London. The temperature in offices is typically around 20C, the point at which staphylococcus can breed, causing diarrhoea and vomiting. For the same reason, leaving your sandwich on your desk all morning is also a risk. The crumbs that accumulate on desks provide a perfect environment for bacteria and fungi to thrive and these can cause diarrhoea and vomiting 
The crumbs that accumulate on desks provide a perfect environment for bacteria and fungi to thrive and these can cause diarrhoea and vomiting
The crumbs that accumulate on desks provide a perfect environment for bacteria and fungi to thrive and these can cause diarrhoea and vomiting

‘Meat or chicken in temperatures of more than 4c will start to see salmonella growing after two or three hours,’ says Dr Peter Wilson, a microbiologist at University College London Hospitals. The more people who share office equipment or desks, the greater the risk of catching a bug, he explained. ‘Faecal contamination has been found in the office environment and on phones, so the more people use certain equipment, the more germs will be on it,’ says Dr Cutler. ‘That’s why it’s so important to wash your hands before eating.’ Finally, scientists at the University of Missouri claim that sitting at a desk for hours on end gives people an increased chance of developing heart disease, type 2 diabetes, obesity, and kidney disease. They claim sitting down for an extended time is as bad for health as smoking or over-exposure to the sun. And rushing to the gym after work won’t necessarily undo the damage — research from the American Cancer Society has found it’s the length of time you spend sitting that can affect your risk of premature death, regardless of how much physical activity you get outside the office.

Lire un article sur ce thème en français: suivre ce lien

05 avril 2013

Découvrez quels sont les métiers préférés des Français


Chirurgien, journaliste, réalisateur... Quels sont les métiers que les français rêveraient d'exercer ? Découvrez le top 10 de leurs professions préférées.
Si les métiers d'éboueurs et de comptable n'ont pas trop la cote, il en est d'autres qui font fantasmer. A l'occasion d'un numéro spécial, la revue Orientations s'est penchée sur les métiers préférés des français, dont voici le palmarès. 
10. Masseur-Kinésithérapeute
Faisant partie des quatre métiers de la santé de ce top 10, le travail de masseur-kinésithérapeute plaît beaucoup aux Français. Certainement ce petit côté magicien qui soulage les douleurs et remet le corps en place à la seule aide de ses mains. 
9. Chirurgien 
Le métier de chirurgien est l'un de ceux qui implique le plus de responsabilités car ils détiennent littéralement la vie de leurs patients entre leurs mains. Malgré cela, la profession demeure l'une des préférées des Français.
8. Médecin
A voir les amphithéâtres des facultés de médecine, il est clair que le métier de médecin attire toujours les foules. Grand sauveur de vie ou soigneur de petits bobos, le médecin est un héros. Mais pour devenir le nouveau Dr House, il faut retrousser ses manches car un minimum de dix années d'études est nécessaire. 
7. Réalisateur 
"Et... Action !" Qui ne s'est jamais rêvé dans la peau d'un Quentin Tarantino ou d'un Woody Allen ? Artiste torturé mais brillant, qui, depuis son fauteuil floqué, dirige les plus grands acteurs au fil d'une histoire tout droit sortie de son imagination. Mais le métier de réalisateur a beau faire fantasmer, le domaine d'activité est obstrué et il demeure difficile d'y entrer sans faire jouer ses relations. 
6. Archéologue 
L'image de l'archéologue Indiana Jones, intrépide et cow boy, a beau être loin de la réalité, la profession attire un grand nombre de personnes. Le métier d'archéologue ne requiert pas d'aptitude au maniement du fouet mais de la patience et de la minutie. Un véritable travail d'orfèvre qui permet de mettre en lumière les secrets de l'Humanité.
5. Vétérinaire
Après princesse et pompier, vétérinaire est le métier que rêvent d'exercer tous les enfants. Et même avec les années, la profession reste parmi les favorites. Les vétérinaires sont trois fois plus nombreux qu'il y a trente ans. Sang-froid, dévotion, amour des bêtes et études fastidieuses, soigner les animaux est un métier de passion.
4. Architecte d'intérieur 
Elle en a créé des vocations Valérie Damidot, avec sa marouflette et ses stickers muraux. Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes étudiants arpentent les couloirs des écoles d'art et d'architecture dans l'espoir de devenir architecte d'intérieur et de pouvoir, à leur tour, transformer un dépotoir en loft luxueux.
3. Journaliste
On l'imagine appareil photo et micro en bandoulière, le calepin toujours prêt à être dégainé pour y gribouiller un scoop qui, le lendemain, se retrouvera en Une de tous les journaux du pays. Ou bien grignotant des petits fours et sirotant du champagne à toutes les avant-premières et manifestations culturelles, riant avec les plus grands. Le journaliste continue de faire rêver depuis que la presse existe. Et l'on a beau crier à la mort du papier, les bancs des écoles de journalisme ne désemplissent pas. 
2. Chef cuisinier 
Autrefois peu attirant, le titre de chef cuisinier est devenu l'objet de toutes les convoitises et se retrouve aujourd'hui sur la deuxième marche du podium des métiers préférés des français. Ratatouille et Top Chef sont passés par là et d'homme de l'ombre transpirant derrière ses fourneaux, le cuistot a été propulsé au rang de rock star. D'autant que dans un pays où la gastronomie est reine, la carrière ne connait pas la crise. Il va y avoir de la concurrence pour le Guide Michelin ! 
1. Photographe
Capturer la beauté d'un instant, immortaliser un sourire, sublimer un paysage à l'aide d'un simple objectif, voilà ce qui fait rêver les français. Le métier de photographe a le vent en poupe ces dernières années. Et l'arrivée des appareils numériques ainsi que le développement d'applications telles qu'Instagram n'y sont pas étrangers. Le 8e art s'est démocratisé et est désormais accessible au plus grand nombre. Des études courtes et professionnalisantes finissent de convaincre les jeunes qui se pressent dans l'espoir de devenir les futurs Doisneau. 

Source: Gentside, article de Lucie Marie
Crédits photographie: © Istockphotos

04 novembre 2012

Le sport: et pourquoi pas aussi au travail ?

A lire, l'article de Ouest-France qui n'est pas sans me rappeler mon passage dans le groupe Club Med:
Faire du sport dans son entreprise avec Club Med Gym


Santé. La pratique du sport bientôt remboursée par la Sécu?


Le sport devrait faire partie des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale, recommande l’Académie de médecine dans un rapport rendu public cette semaine. L’activité physique régulière réduirait entre autre de 30 % les risques d’une mort prématurée.
« Le sport doit faire partie des prescriptions au cabinet médical, au même titre que les antibiotiques, l’aspirine ou les antidépresseurs », déclare le docteur Jacques Bazex, auteur du rapport, dans Le Figaro de vendredi.
Une activité physique régulière a des effets bénéfiques prouvés sur la santé. Avec trois heures par semaine d’activité physique modérée, on réduit de 30 % les risques d’une mort prématurée, mais aussi le retardement de l’âge d’entrée dans la dépendance.
Marcher vite pour mourir vieux
Les bénéfices du sport sont aujourd’hui de plus en plus reconnus médicalement : ils jouent un rôle dans la prévention de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires, dans le suivi de certains cancers et dans la prise en charge des personnes en situation de handicap, relève l’Académie.
Plus surprenant encore, la vitesse de marche serait un bon indicateur de l’espérance de vie du sujet âgé, selon une autre étude : pour un homme âgé de 75 ans, la survie à 10 ans atteindrait 19 % s’il marche à 1,4 km/heure et 87 % s’il marche à 5 km/h.
Les Français à la traîne
Ce sont quelques-uns des nombreux arguments de l’Académie de médecine pour convaincre les Français de tout âge de bouger d’avantage et de rattraper leurs voisins européens. En France, seulement 11 % des filles et 25 % des garçons poursuivent des activités physiques régulières au-delà de 15 ans, contre 33 % en moyenne pour les filles et 43 % pour les garçons dans une étude effectuée en 2010 sur 34 pays européens et nord-américains.
Selon une autre étude européenne remontant à 2002, la France arrivait en avant-dernière position, avec seulement 24 % de sa population suffisamment active contre 44 % aux Pays Bas, 40 % en Allemagne.
Du sport au travail
Un plan en faveur de l’activité physique doit être mis en œuvre dans les semaines qui viennent par le Ministère de la Santé. Dans une note rendue publique mardi, le centre d’analyse stratégique (CAS), cible prioritairement les femmes et les seniors et souligne l’intérêt du sport au travail.
« La sphère professionnelle est encore trop rarement envisagée comme un lieu possible de pratique sportive à des fins de bonne santé » note le CAS qui relève que seulement 13 % font du sport sur leur lieu de travail alors que 43 % y renoncent par manque de temps.

04 novembre 2011

L’hôpital en réanimation. Le sacrifice organisé d’un service public emblématique

Bertrand Mas - Frédéric Pierru - Nicole Smolski - Richard Torrielli
L’hôpital  en réanimation
Le sacrifice organisé d’un service public emblématique
éditions du Croquant
2011


Présentation de l'éditeur

Non l’hôpital public n’est pas mort ! Car il soigne toujours, et plutôt bien. L’immense majorité d’entre nous lui voue un attachement fidèle, tous les sondages en témoignent !
Un chantier de mise en pièces de l’hôpital, dont les meilleurs morceaux sont promis au privé, est aujourd’hui interdit au public : interdit au secteur public d’y prospérer pour le bien de tous, interdit au citoyen d’y inscrire ses désirs en vertu de la loi d’airain de concepts idéologiques surannés qui ont fait ailleurs la preuve de leur inanité.
Dans ce livre, des sociologues, des politistes, des médecins, des économistes, des psychologues sont à son chevet, non pour adoucir sa fin en d’improbables soins palliatifs, mais bien pour réanimer l’énergie nécessaire à tous les acteurs de la santé dans ce pays.
Ils vous livrent les clés pour reconstituer le puzzle de la politique aujourd’hui en œuvre, qui plutôt que guérir l’hôpital d’une maladie dont il souffrirait, hâte sa disparition en lui inoculant le virus sournois et malfaisant du néolibéralisme qui infecte les services publics.
Cet ouvrage est dédié à chacun d’entre nous, décidé à sauver ce qui a été, est, ou sera une étape de notre destin.
Nicole Smolski est médecin anesthésiste-réanimateur en chirurgie digestive et transplantation hépatique à Lyon, présidente du Syndicat national des praticiens hospitaliers ­anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).
Bertrand Mas est médecin anesthésiste-réanimateur pédiatrique, président du groupe Pasteur Mutualité Provence-Corse-Méditerranée, vice-président du SNPHAR-E.
Richard Torrielli est médecin anesthésiste-réanimateur des hôpitaux publics à Bordeaux, en unité d’anesthésie-­réanimation de gynécologie-obstétrique, membre du conseil d’administration du SNPHAR-E depuis 1974.
Frédéric Pierru, sociologue, est chargé de recherche au CNRS-IRISSO – Université Paris Dauphine (UMR 7170).

29 avril 2011

écouter: Questions sur la souffrance et la santé au travail : du bien être à la pénibilité, au stress et au harcèlement...

écouter: Questions sur la souffrance et la santé au travail : du bien être à la pénibilité, au stress et au harcèlement...
Invités : - Marie Pezé, psychologue clinicienne, qui a dirigé jusqu'en juin
2010 la consultation "souffrance et travail" de l'hôpital de
Nanterre, qui vient de publier "Travailler à armes égales" aux
Editions Pearson
- Maître Rachel Saada, Avocate, spécialiste en droit du travail,
co-auteure du livre avec marie Pezé
- Au téléphone, Jean-François Naton, Secrétaire confédéral CGT
en charge du travail et de la santé, Vice-Président de la branche
accidents du travail et maladies professionnelles à la Sécurité
sociale, qui a publié "A la reconquête du travail" aux Editions
Indigène
Le téléphone sonne
par Alain Bédouet
28 avril 2011

Quel travail voulons-nous ?

Participez à l'enquête sur Espace Public

25 décembre 2010

audio-video-Livre: L'État démantelé

audio:
Willy Pelletier, présenté par Alain Bedouet, Le téléphone sonne, 11 novembre 2010

 Willy Pelletier à propos de L'Etat démantelé dans"Parenthèse" sur France Inter
samedi 04 septembre 2010


Videos du Colloque : « L’Etat démantelé »
samedi 27 juin 2009
organisé par la Fondation Copernic et le Monde diplomatique
01 - Michel Vaxès
02 - Serge Halimi
03 - François Denord
04 - Willy Pelletier
05 - Alain Garrigou
06 - Philippe Riutort
07 - Laurent Bonnelli
08 - André Grimaldi
09 - Hélène Adam
10 - Noël Daucé
11 - Joëlle Moreau
12 - Sabine Rozier
13 - Édouard Sill
14 - Gilles Garnier
15 - Francine Bavay
16 - Jean Christian Billard
17 - Gilles Sainati
18 - Frédéric Neyrat
19 - Bernard Lacroix - Clôture : Caroline Mécary




L'État démantelé
Enquête sur une contre-révolution silencieuse

Laurent BONELLI, Willy PELLETIER
Collection : Cahiers libres
La Découverte
2010



Présentation de l'éditeur
Dans le débat public, les diagnostics alarmistes sur la « crise de l’État-providence », et les procès contre l’État-redistributeur, ont laissé place à toujours plus d’injonctions à « réformer l’État ». Cet impératif est devenu le point de ralliement d’élites politiques (de droite comme de gauche), de hauts fonctionnaires nationaux et internationaux, mais aussi des intellectuels les plus en vue, de journalistes, voire de certains syndicalistes.
Que recouvre cette « réforme de l’État » ? Comment a-t-elle été mise en œuvre depuis vingt ans ? Quelles conséquences pour le service public et les usagers ? Ce livre s’efforce de répondre à ces questions en faisant dialoguer des chercheurs, des fonctionnaires et des syndicalistes. L’échange d’analyses et d’expériences permet de dessiner les lignes de force de ce mouvement, tout en restant attentif aux singularités observables.
Ce travail intellectuel et collectif est nécessaire pour comprendre une contre-révolution silencieuse.
Car, si les réformes néolibérales de l’État s’effectuent parfois à grand renfort de publicité (privatisation de La Poste, restrictions des budgets de l’hôpital public ou de l’Éducation nationale), elles sont le plus souvent invisibles, et ne rencontrent que des protestations sectorielles, peu coordonnées, encore moins médiatisées. Elles passent par tel décret, telle directive, telle circulaire, voués à demeurer obscurs et confidentiels, dans certains cas élaborés par des cabinets d’audit privés… La plupart, et parmi les plus structurelles, passent inaperçues, sauf pour ceux qui en affrontent directement les conséquences…
Au terme de ce voyage dans la « réforme de l’État » et ses effets, c’est l’avenir des services publics, de nos services publics, qui est en jeu. C’est-à-dire celui d’un modèle de société.

Laurent Bonelli est maître de conférences en science politique à l’université Paris-X (Nanterre) . Il a co-dirigé l’ouvrage La Machine à punir. Pratiques et discours sécuritaires (L’Esprit frappeur, Paris, 2001) et publié, à La Découverte, La France a peur (2008). Il est par ailleurs membre de la rédaction du Monde diplomatique.
Willy Pelletier, sociologue à l’université de Picardie, est coordinateur général de la Fondation Copernic depuis 1998. Il a notamment publié, avec Claire Le Strat, La canonisation libérale de Tocqueville (Syllepse, 2006)

24 décembre 2010

videos: Julien Duval et Frédéric Pierru, « La médiatisation des questions de la santé et de la sécurité sociale »

videos: Julien Duval et Frédéric Pierru, « La médiatisation des questions de la santé et de la sécurité sociale »
Jeudis d'Acrimed, 20 novembre 2008
Les questions de la santé et de la sécurité sociale sont des questions sociales de première importance. Or quand les médias s’en emparent, ils concourent généralement (mais pas toujours...) à la production et à la reproduction d’une vision dominante. Laquelle ? Pourquoi ?

+

videos Frédéric Pierru, Comment se prépare la privatisation de la Sécu
Par Paul Meyer
, Rue 89, 09/06/2008


22 décembre 2010

video, sociologie: Michel Bozon, Les usages sociaux des enquêtes sur la sexualité

conférence de Michel Bozon, Contextes et usages sociaux des enquêtes sur la sexualité.
L'exemple de l'enquête CSF La rencontre était animée par Pierre Mercklé.
La section de sociologie de l'ENS-LSH de Lyon a accueilli le 21 janvier 2010, Michel Bozon, directeur de recherches en soicologie à l'INED.


Enquête sur la sexualité en France
Pratiques, genre et santé

Nathalie BAJOS, Michel BOZON
coordination Nathalie Beltzer
La Découverte
2008





Présentation de l'éditeur
Le paysage de la sexualité est en pleine transformation. L’enquête « Contexte de la sexualité en France », réalisée en 2006, a pris la mesure de ces changements et a relevé un véritable défi scientifique et éthique. Les pratiques et les relations sexuelles, le plaisir et les désaccords entre partenaires y ont été explorés à divers âges, ainsi que les représentations de la sexualité et les conditions de vie.
Douze mille personnes ont accepté de participer à cette recherche et de parler de leurs différents partenaires, de leurs pratiques sexuelles, hétérosexuelles et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies, de leurs difficultés sexuelles, du recours au viagra… Les enjeux de santé liés à la sexualité, tels que les infections sexuellement transmissibles et l’infection à VIH en particulier, sont aussi abordés, de même que les retentissements des problèmes de santé sur la vie sexuelle.
La question de l’asymétrie persistante en matière de sexualité entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’ouvrage. Celle-ci est une des expressions des inégalités entre sexes qui prévalent dans le monde social (travail, famille, vie publique). Et l’opposition normative, sans cesse reformulée, entre une sexualité affective et un désir sexuel impérieux produit des exigences contradictoires qui rendent plus difficile l’adoption de pratiques préventives, notamment pour les femmes.
L’ouvrage s’adresse à tous celles et ceux, chercheurs, notamment en sciences sociales et humaines, professeurs, étudiants, acteurs politiques, médecins, psychologues, et citoyens qui s’intéressent à la sexualité et à la santé.


Michel Bozon
Sociologie de la sexualité (2ème édition refondue)
Armand Colin
2009




Présentation de l'éditeur
La sexualité ne s’identifie plus à la procréation, au mariage et à l’hétérosexualité, et les institutions ne contrôlent plus la morale publique. Plus qu’à une libération sexuelle, ces évolutions correspondent à une diversification des trajectoires individuelles et à une prolifération des discours et des images, qui obligent chacun à élaborer lui-même sa ligne de conduite.
La médicalisation participe de ces transformations.
Cette nouvelle édition s’appuie notamment sur les résultats de la dernière enquête sur la sexualité en France, confrontés à ceux d’autres pays. Elle intègre l’approche de la théorie queer et analyse la mondialisation du désir. L’ouvrage montre aussi la persistance dans les rapports amoureux d’une dissymétrie de genre, que le sens commun continue d’attribuer à des différences indépassables entre femmes et hommes.

Michel Bozon, sociologue, est directeur de recherches à l’Institut national d’études démographiques (Ined).

21 décembre 2010

en ligne: Santé et Travail, Actes de la recherche en sciences sociales N° 163 et 165


Santé et travail 

Déni, visibilité, mesure

Page 4 à 17
Michel Gollac et Serge Volkoff   La santé au travail et ses masques
Page 18 à 31
Annie Thébaud-Mony   Histoires professionnelles et cancer
Page 32 à 38
Michel Vézina et al.   Définir les risques Note de recherche : Sur la prévention des problèmes de santé mentale
Page 39 à 45
Michel Gollac et al.   Du déni à la banalisation Note de recherche : Sur la souffrance mentale au travail
Page 46 à 61
Pierre-Emmanuel Sorignet   Danser au-delà de la douleur
Page 62 à 71
Serge Volkoff   « Montrer » la pénibilité : le parcours professionnel des éboueurs
Page 72 à 89
Philippe Askenazy   La santé et la sécurité dans les entreprises américaines

Lectures critiques

Page 90 à 100
Brendan Burchell   Anglais, encore un effort ! L'intensité du travail au Royaume-Uni




Santé et travail (2)

Victimes et responsables


Page 8 à 27
Matthew Desmond   Des morts incompétents

Page 28 à 51
Seth M. Holmes   « Parce qu'ils sont plus près du sol » L'invisibilisation de la souffrance sociale des cueilleurs de baies

Page 52 à 71
Gretchen Purser   « Que du sale boulot » Risques et accidents corporels chez les travailleurs journaliers aux États-Unis

Page 72 à 91
Nicolas Jounin   La sécurité au travail accaparée par les directions Quand les ouvriers du bâtiment affrontent clandestinement le danger

Page 92 à 105
Nicolas Hatzfeld   Ergonomie, productivité et usure au travail Une décennie de débats d'atelier à Peugeot-Sochaux (1995 – 2005)

Page 106 à 113
Marc Loriol et al.   La résistance à la psychologisation des difficultés au travail Le cas des policiers de voie publique

Page 114 à 118
Bénédicte Reynaud   Controverses scientifiques Remarques méthodologiques en marge de la contribution de Philippe Askenazy sur « La santé et la sécurité dans les entreprises américaines ».

Page 119 à 119
Philippe Askenazy   Controverses scientifiques Courte réponse à Bénédicte Reynaud

11 décembre 2010

en ligne: Savoir/Agir N°8, Social de crise, social en crise



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éditorial

Vers une société de défiance, par Frédéric Lebaron

Dossier

Social de crise, social en crise
Jeter le bébé pour garder l’eau du bain  ? Petit bréviaire du croyant néolibéral par temps d’apocalypse capitaliste, par Frédéric Pierru
La crise et ses haruspices  : les mots et les maux des Français, par Patrick Lehingue
La crise sociale à la lumière des « nouveaux indicateurs de richesse », par Frédéric Lebaron
Les indicateurs économiques alternatifs. L’exemple du Bip 40, par Pierre Concialdi
Le surendettement. L’endettement des ménages à la française, par Christian de Montlibert
En deçà de l’emploi, en deçà du logement  : des écueils pour l’insertion, par Jean-Marie Firdion
Improbable  ? La mobilisation des « immigrés » en temps de crise, par Choukri Hmed
Contrainte budgétaire, accès aux soins et inégalités sociales de santé, par Nicolas Belorgey

Grand entretien

De la question des statuts des enseignants à celle de l’avenir de l’enseignement supérieur, plus de trois mois de lutte

Paroles

« Je ne me sentais pas à ma place »  : héritage militant, ascension sociale par l’école et sens des limites, par Thomas Depecker

La rhétorique réactionnaire

Moraliser le capitalisme…, par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche

Gauche de gauche et mouvement social en Europe, par Louis Weber

Actualité

En quête du postcolonial. La crise des Antilles françaises et après…, par Silyane Larcher

Europe

La Confédération européenne des syndicats, un acteur social de basse intensité, par Jean-Marie Pernot

Politiques d’ailleurs

La révolution maoïste au Népal : un combat d’artistes, par Marie Lecomte-Tilouine

Culture

Le temps, l’espace, la raison
Pierre Bergounioux, Une chambre en Hollande, Éditions Verdier, 2009 Gérard Mauger

16 novembre 2009

La gentillesse et la sociabilité favorise la réussite scolaire (Cabinet Quélennec, psychologie, Quimper)

Un récent article souligne les bienfaits de l'empathie et de la gentillesse sur le sentiment de bien-être, la santé et la réussite scolaire, suite aux travaux de recherche d'un laboratoire de psychologie à Grenoble:
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/255450/Les_bienfaits_de_la_gentillesse