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06 novembre 2012

Messieurs, à vos rasoirs ?

Sans doute beaucoup de marketning et d'effet de mode: Et les femmes, qu'en pensent-elles ?

Lire l'article Renoncer à ses cheveux sur le site du Courrier International
La boule à zéro est-elle tendance parce qu’elle symbolise le pouvoir ? Pour les spécialistes de psychologie sociale, la réponse est oui.


Vous espérez une promotion ? Si vous êtes un homme, vous auriez peut-être intérêt à sortir la tondeuse. Les hommes au crâne rasé passent pour être plus masculins et, dans certains cas, posséder davantage de qualités de dirigeant que les chevelus ou les dégarnis, selon une récente étude publiée par la Wharton School de l’université de Pennsylvanie [l’une des écoles de finance les plus réputées des Etats-Unis]. 

Sans doute est-ce la raison pour laquelle ce look ultrabranché s’est répandu ces dernières années parmi les grands patrons. Le spécialiste du capital-risque et fondateur de Netscape, Marc Andreessen, 41 ans, le directeur général de DreamWorks Animation SKG, Jeffrey Katzenberg, 61 ans, et le PDG d’Amazon, Jeffrey Bezos, 48 ans : chacun à sa manière arbore la boule à zéro. “Voilà des hommes qui savent ce qu’ils veulent et qui l’obtiennent”, affirme Seth Godin [conférencier et ancien responsable du marketing direct chez Yahoo!]. “Ils ne font pas semblant d’être quelqu’un d’autre.” Lui aussi a opté pour la boule à zéro, il y a vingt ans. 

Albert Mannes, professeur de management à Wharton, a mené trois expériences pour tester de quelle façon étaient perçus les hommes au crâne rasé. Dans l’une d’entre elles, il a présenté à 344 sujets des photos des mêmes hommes en deux versions : l’une montrait l’homme avec ses cheveux ; sur l’autre, la chevelure était effacée numériquement, et l’homme semblait avoir le crâne rasé. Au cours des trois tests, les sujets ont déclaré avoir trouvé les hommes au crâne rasé plus dominateurs que leurs avatars chevelus. Dans l’un des tests, les hommes au crâne rasé étaient même perçus comme étant un peu plus grands et, pour environ 13 % du panel, plus forts que ceux aux tifs plus longs. Quant aux hommes dégarnis – c’est le cas de 35 millions d’Américains -, ils passaient pour les moins attirants et les moins puissants du lot. L’idée de cette étude est venue au Dr Mannes après qu’il eut rasé ses cheveux, devenus clairsemés. Il avait alors remarqué qu’on le traitait avec plus de respect qu’auparavant. A l’en croire, les tondus paraîtraient plus puissants parce que leur coiffure est associée à des figures hypermasculines : les militaires, les athlètes professionnels et les acteurs de films d’action comme Bruce Willis. 

De fait, ce look revient sur le devant de la scène [aux Etats-Unis]. Selon un sondage effectué en 2010 par le fabricant de rasoirs Gillette, filiale de Procter & Gamble, 13 % des hommes interrogés disent se tondre. Ils invoquent diverses raisons, comme la mode, le sport ou un début de calvitie. La société HeadBlade, qui vend des accessoires de rasage du cuir chevelu, affirme ainsi que son chiffre d’affaires a grimpé de 30 % par an au cours de la dernière décennie. 

De même que les vieux gorilles au dos argenté sont “généralement les acteurs puissants de leur groupe social” lorsqu’ils sont en liberté, bien souvent, au bureau, une tête rasée peut “distinguer celui qui détient le pouvoir et représente un danger potentiel”, assure Caroline Keating, psychologue sociale à l’université Colgate [à Hamilton, dans l’Etat de New York], spécialiste de l’autorité. Un cuir chevelu nu “est une manière pour la nature de dire au reste du monde que vous êtes un battant”, acquiesce Michael Cunningham, professeur à l’université de Louisville, qui a étudié les perceptions sociales de la calvitie. Il précise que le look rasé exprime l’agressivité et la compétitivité : il traduit “une volonté de se dresser contre les normes sociales”.

Etre chauve est rapidement devenu un outil marketing pour Seth Godin. Cet entrepreneur explique que son crâne rasé lui permet de se démarquer en réunion. Aujourd’hui à la tête du site web Squidoo, il continue à utiliser l’image de son crâne lisse comme un élément de design sur les couvertures de ses livres et sur ses sites web personnels. Se raser les cheveux, explique-t-il, “s’est révélé un choix marketing à haut rendement”.

04 novembre 2012

Le sport: et pourquoi pas aussi au travail ?

A lire, l'article de Ouest-France qui n'est pas sans me rappeler mon passage dans le groupe Club Med:
Faire du sport dans son entreprise avec Club Med Gym


Santé. La pratique du sport bientôt remboursée par la Sécu?


Le sport devrait faire partie des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale, recommande l’Académie de médecine dans un rapport rendu public cette semaine. L’activité physique régulière réduirait entre autre de 30 % les risques d’une mort prématurée.
« Le sport doit faire partie des prescriptions au cabinet médical, au même titre que les antibiotiques, l’aspirine ou les antidépresseurs », déclare le docteur Jacques Bazex, auteur du rapport, dans Le Figaro de vendredi.
Une activité physique régulière a des effets bénéfiques prouvés sur la santé. Avec trois heures par semaine d’activité physique modérée, on réduit de 30 % les risques d’une mort prématurée, mais aussi le retardement de l’âge d’entrée dans la dépendance.
Marcher vite pour mourir vieux
Les bénéfices du sport sont aujourd’hui de plus en plus reconnus médicalement : ils jouent un rôle dans la prévention de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires, dans le suivi de certains cancers et dans la prise en charge des personnes en situation de handicap, relève l’Académie.
Plus surprenant encore, la vitesse de marche serait un bon indicateur de l’espérance de vie du sujet âgé, selon une autre étude : pour un homme âgé de 75 ans, la survie à 10 ans atteindrait 19 % s’il marche à 1,4 km/heure et 87 % s’il marche à 5 km/h.
Les Français à la traîne
Ce sont quelques-uns des nombreux arguments de l’Académie de médecine pour convaincre les Français de tout âge de bouger d’avantage et de rattraper leurs voisins européens. En France, seulement 11 % des filles et 25 % des garçons poursuivent des activités physiques régulières au-delà de 15 ans, contre 33 % en moyenne pour les filles et 43 % pour les garçons dans une étude effectuée en 2010 sur 34 pays européens et nord-américains.
Selon une autre étude européenne remontant à 2002, la France arrivait en avant-dernière position, avec seulement 24 % de sa population suffisamment active contre 44 % aux Pays Bas, 40 % en Allemagne.
Du sport au travail
Un plan en faveur de l’activité physique doit être mis en œuvre dans les semaines qui viennent par le Ministère de la Santé. Dans une note rendue publique mardi, le centre d’analyse stratégique (CAS), cible prioritairement les femmes et les seniors et souligne l’intérêt du sport au travail.
« La sphère professionnelle est encore trop rarement envisagée comme un lieu possible de pratique sportive à des fins de bonne santé » note le CAS qui relève que seulement 13 % font du sport sur leur lieu de travail alors que 43 % y renoncent par manque de temps.