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22 septembre 2017

A voir: Cash Investigation le 26/09/17 sur France 2

Travail : ton univers impitoyable, un documentaire de Sophie Le Gall, mardi 26 septembre 2017, à 20h55 sur France 2

Voici la bande annonce:

11 mars 2017

Théâtre débat - Travail: quelle place dans notre vie ?




image: http://www.letelegramme.fr/images/2017/03/10/quatre-comediens-interpretent-mireille-et-matthieu_3326732_491x330p.jpg?v=1
Quatre comédiens interprètent « Mireille et Matthieu deviennent vieux et vieille... et alors ». (Photo DR)
Quatre comédiens interprètent « Mireille et Matthieu deviennent vieux et vieille... et alors ». (Photo DR)


08 septembre 2014

A lire: Comment prévenir le stress au travail, article du Parisien Economie

Lire l'article de Manuel Jardinaud sur le site du Parisien

Légalement obligatoire et économiquement pertinente, la lutte contre le stress professionnel doit être partagée et élaborée avec méthode. «Le Parisien Economie» fait le point. 
Charge de travail mal répartie entre les collaborateurs, manque d’autonomie, demandes contradictoires dans des temps courts, agressivité de la part de collègues ou de clients… sont autant de facteurs de stress.

Charge de travail mal répartie entre les collaborateurs, manque d’autonomie, demandes contradictoires dans des temps courts, agressivité de la part de collègues ou de clients… sont autant de facteurs de stress. | (AltoPress/Maxppp/Téo Lannié.)

L'enjeu est autant la santé des salariés que celle de l'entreprise. « Il est utile, même si cela n'est pas obligatoire, d'effectuer un diagnostic pour connaître les facteurs de stress au sein de l'organisation », explique Xavier Alas Luquetas, fondateur du cabinet Eléas, spécialiste de la qualité de vie au travail. A travers des groupes de volontaires, où l'anonymat sera préservé, les salariés, mais aussi leurs représentants et des membres de la direction, doivent pouvoir exprimer les causes de leur stress professionnel. Celui-ci se caractérise par « un déséquilibre perçu entre ce qui est exigé de la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ces exigences », selon l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (Osha). 
« Le constat doit être absolument partagé » 
Les causes en sont multiples : charge de travail mal répartie entre les collaborateurs, manque d'autonomie dans l'exécution des tâches, demandes contradictoires dans des temps courts, agressivité de la part de collègues ou de clients... Tous ces facteurs doivent être identifiés. « Le constat doit être absolument partagé », insiste Xavier Alas Luquetas. D'où l'importance d'impliquer l'ensemble des strates de l'entreprise, en particulier la direction générale. L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), qui édite un guide à destination des employeurs, insiste sur « l'engagement de la direction à mener une démarche complète ». Les actions à mettre en place sont de différents niveaux et, avant tout d'ordre organisationnel : lorsque cela est possible, redonner des marges de manoeuvre aux salariés en allégeant leur implication dans certains projets. Mais aussi permettre une plus grande flexibilité du temps de travail pour s'adapter aux contraintes de transport et de garde d'enfant, corriger les excès de charge de travail en optimisant le fonctionnement du collectif... Benjamin Paty, senior manager chez Axis Mundi, cabinet spécialisé dans le bien-être au travail, plaide pour « la réinstauration d'un vrai temps d'échange régulier entre le manageur et ses équipes pour parler du travail en cours, de la charge à venir et, éventuellement, solliciter les collaborateurs sur la meilleure façon d'y parvenir ». 
« Un manageur stressé est un manageur stressant » 
Le management doit être impliqué et porter le changement proposé. Benjamin Paty estime que, en premier lieu, « le chef d'entreprise doit se demander si, dans son style de management et les messages qu'il envoie aux équipes, il impulse quelque chose qui peut mettre exagérément sous pression ». Et donc incite à corriger le tir si cela est le cas. Plus généralement, il est essentiel que les manageurs soient formés car « un manageur stressé est un manageur stressant », ajoute Xavier Alas Luquetas. Eviter au maximum le stress au travail n'est pas un luxe car l'entreprise a une obligation légale de sécurité de ses salariés. C'est aussi un calcul économique pertinent. L'agence européenne Osha a calculé qu'investir 1 euro dans la prévention et la sensibilisation génère un bénéfice net de plus de 13 euros au bout d'un an pour un employeur. Un placement extrêmement rentable !

06 septembre 2014

A lire ou écouter: Une loi allemande contre le stress au travail

L'Allemagne prépare une loi pour combattre le stress au travail

Lire l'article sur le site de France Inter ou écouter l'émission:



Photo de vacances © Lena Mirisola/Corbis - 2014

L’Allemagne prépare une loi contre le stress au travail, où il question de supprimer les mails professionnels quand on est en vacances.  

Vous imaginez qu’on vous oblige à couper votre portable? Qu’on vous interdise de recevoir et d’envoyer des mails? De passer des coups de téléphone professionnels en vacances et peut-être même le soir et le week-end ?
C’est ce que prépare la Ministre du travail Andrea Nahles. Son projet de loi a été révélé dans une interview donnée en début de semaine.
Il faut dire que la Ministre sait de quoi elle parle. Dans son propre Ministère ces dispositions s’appliquent déjà.
Comme, d’ailleurs, dans plusieurs grandes entreprises privées outre-Rhin. Cet été, Daimler (la maison mère de Mercedes) a lancé un « assistant d’absence »: logiciel qui efface automatiquement les mails sur les messageries des absents. Chez Volkswagen, les serveurs sont coupés entre 18h15 et 7 heures du matin.
Il y a plein d’autres exemples chez Deutsche Telekom, Puma, ou encore BMW...

Le stress au travail, c’est une problématique que les Allemands prennent très au sérieux

C’est notamment un documentaire diffusé l’an dernier sur la première chaîne allemande qui a créé l’onde choc.
On y apprenait que le nombre de congés maladie posés pour difficultés psychologiques avait augmenté de 80% en 15 ans.
Aujourd’hui, 66 000 Allemands perçoivent une pension d’invalidité pour maladie psychique ou dépression.
Les assureurs tirent donc la sonnette d’alarme: stress au travail = absentéisme, ils ne veulent plus indemniser.
La Ministre allemande le dit partout : la corrélation est indiscutable, dit-elle, entre une disponibilité excessive et le développement de maladies psychiques.

Comme les Allemands, les cadres Français mélangent leur temps professionnel et leur temps privé

Enquête réalisée l’an dernier par l’éditeur de logiciels Roambi : en France, 93% des cadres lisent leurs mails en vacances, 82% en dans leur voiture, et 51% dans leur lit.
Chez Orange ou chez Sodexo, il y a donc maintenant des journées sans mail et des blocages d’accès aux messageries après une certaine heure. Mais pas question d’une loi.

Lire l'article de Femme Actuelle: Job : résister aux nouvelles pressions


Photo Getty
Un article de Gaël Le Belleg, publié le 05/09/2014.
Retrouvez l'article original sur le site de Femme Actuelle

Toujours plus, plus vite, tout le temps… Sous la poussée des outils high tech, le travail semble de plus en plus aliénant. La psychanalyste Marie Pezé, spécialiste de la souffrance au travail, parle d’« hypnose collective ». Elle évoque ce monde digital, hyper connecté, où 247 milliards d’emails sont échangés par jour dans le monde. Avant la surchauffe, lisez plutôt.


La surcharge d’informations


Le problème. Selon une étude APEC ( En collaboration avec le Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GREPS), 54 % du temps des cadres en France est consacré au traitement des emails. Entre nos messageries (15 % d’entre nous ont au moins quatre adresses !), les réseaux sociaux, les listes de diffusion, et surtout via les nouveaux joujoux nomades, smartphones & co, nous sommes submergés d’infos. Engloutis. Répondre à chaque e-sollicitation devient un néo taylorisme. Caroline Sauvajol-Rialland, prof à Sciences Po, dénonce l’« Infobésité » (titre de son livre paru en 2012, Ed. Vuibert). Il existe même un site pour calculer son taux d’infobésité (calculermoninfobesite.fr) ! La psychanalyste Marie Pezé (Auteur de "Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés", éditions Champs actuels) met en garde : « Le travail s’est intensifié, densifié. On est toujours sur le qui-vive. Le corps et l’esprit en pâtissent. À la clef, on peut craindre troubles cognitifs, surmenage, voire un burn-out ». Le mot qui fait peur est lâché ; vite, comment réagir.
La réaction. Pour Marie Pezé, « le plus urgent est d’avoir conscience des risques. Savoir qu’à terme, il en va de notre santé. Il faut aussi se « défasciner » face aux TIC, leur faire perdre leur importance magnétique : ils ne sont que des outils. Enfin, on doit pouvoir exprimer à son N+1 que « trop d’infos tue l’info ». Qu’il comprenne que ça dégrade notre productivité, que l’on travaille au fil de l’eau. Il devrait être sensible à l’argument. » Ensuite, il existe des trucs simples pour moins être asphyxié. Le nouveau livre « Inondé sous les emails, résistez ! » ( En collaboration avec le Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GREPS)) en propose quelques-unes. À l’envoi d’un mail par exemple, ne pas mettre toute la boîte en copie ; sinon « effet boomerang » et réponses en rafale. Il existe aussi des outils anti-spam (Buzze ou Boxbe) à installer. Enfin, classez par dossiers et degrés d’urgence, avec un moment bloqué dans la semaine pour les traiter. Ou pas. Il faut s’autoriser à ne pas tout lire, tout traiter, personne n’est omniscient.

Le workend


Le problème. Vendredi soir, 18h30, on n’a pas fini de boucler un dossier. Pas grave, on l’emporte chez soi. Dimanche soir, 20h, les enfants dînent, « chgling », le bruit d’un mail pro de notre boss sur notre Galaxy S3. On va voir, on répond. Le « workend » est un phénomène qui touche tout le monde aujourd’hui : il n’y a plus de séparation entre semaine de labeur et « samedi-dimanche » de repos. 67 % des cadres bossent un peu le week-end (sondage IFOP/ Good Technology de 2012), 30 % des gens interrogés affirment « ne pas couper totalement du travail lors de leurs congés. » (étude Stepstone de 2011). La faute encore à notre « hyperconnectivité ». Et aussi, selon les mots de Denis Pennel, auteur d’un bon livre de rentrée « Travailler pour soi » (Ed. Seuil), d’une part à la « déspatilisation du travail » (avec un iPhone ou une tablette, on bosse de partout), d’autre part, à notre « mobiquité », portemanteau de « mobilité » et d’« ubiquité ».
La réaction. « Ce phénomène favorise le surinvestissement, analyse Marie Pezé. Et la posture héroïque. Ce n’est pas celui à qui bosse le plus tard, mais celui qui a le plus sacrifié son week-end au profit de son travail ! Il est indispensable de se créer des sas. S’astreindre à des limites horaires. Choisir des activités « hors réseau », type natation, yoga, ou n’importe quel cours où la prof ne tolèrera pas une sonnerie de portable. Un diktat doit en remplacer un autre ! Il faut aussi quitter cette idée piège consistant à croire qu’on est tout-puissant si on répond à tout, de partout. Ça donne au contraire à sa hiérarchie l’illusion d’une disponibilité permanente. Or, c’est comme pour l’amour, il faut savoir se faire désirer… » Sachez enfin qu’il existe sur l’iPhone une fonction « Ne pas déranger » : une fois activée, seules les notifications (par exemple persos) qu’on aura choisies nous sont signalées.

Le Tout Urgent


Le problème. Tout est devenu TTU. Très très urgent. Au point que se brouillent nos priorités, qu’on ne sache plus dans quel ordre traiter les tâches. On observe une « accélération du temps » selon le sociologue Harmut Rosa. « Une subordination à la seconde près, poursuit Denis Pennel, via un contrôle permanent et en temps réel grâce aux TIC, d’autant plus efficace qu’il est invisible et automatisé. » Jamais le « Time is Money » de Benjamin Franklin n’a autant valu. Les cycles de décisions sont courts, à la portée d’un clic, « le speedthinking fait du mal à l’intelligence, rétorque Marie Pezé. On produit aujourd’hui de la cortisone comme l’athlète qui court sur un 100 m, mais sur une distance de marathon ! » Repos ?
La réaction. « Une surstimulation de la mémoire à court terme, nous empêche de concevoir à plus loin, met en garde la psychanalyste Marie Pezé. En fait, le vice, c’est que le TTU fixe des objectifs inatteignables, et heurte de plein fouet le perfectionnisme de la plupart. On veut bien faire, et faute d’y arriver, on culpabilise. ». « Il faut relativiser les urgences, poursuit la psy. Exiger de l’autre une vraie deadline, et mettre en face les moyens d’y parvenir. S’il y a malgré tout engorgement (donc panique), c’est que le profil de poste est peut-être mal taillé. À re-considérer avec son N+1. Enfin, il est toujours possible de se faire prescrire, par un généraliste, un bilan neuro-psychologique, qui va évaluer – par des tests, des problèmes – votre état cognitif. » Résultats en main, votre chef saura sans doute mieux vous écouter…

L’obsession productive


Le problème. Il faut faire du chiffre. Quel que soit son métier. Être rentable pour son entreprise. Pire, et quasi comique, « ces dernières années ont vu émerger des méthodes de management rétrogrades, juge Denis Pennel, avec l’intensification du reporting (l’obligation de remplir des tableaux de bord pour rendre compte des résultats obtenus). Quoi de mieux pour tuer l’initiative individuelle ? » Le philosophe Pascal Chabot va plus loin (Dans Global Burn-Out (PUF) ) : « On caresse l’amour-propre des salariés en leur disant qu’ils sont « entrepreneurs d’eux-mêmes » mais à la seule fin d’exiger d’eux plus de flexibilité et de résistance au stress. On joue avec leur narcissisme. » À la clef, épuisement, lombalgies et troubles musculo-squelettiques.
La réaction. Primo, il faut avoir en tête ce chiffre : la France détient la 3e productivité horaire au monde derrière les USA et la Norvège. Alors on a de la marge, merci. Marie Pezé recommande « de s’accorder des temps de répit cognitif. Une micro sieste, ou même fermer les yeux durant une montée d’escalator ou d’ascenseur. De simples pauses actives de 5 minutes/ heure permettent aux fibres musculaires de se « remettre à zéro ». » Enfin, le chercheur en philo Matthew Crawford, dont on attend le livre « L’attention, un problème culturel » pour 2014, propose ceci : « On doit engager des actions qui structurent notre attention. Car cette masse de choses à faire est en plus un papillonnement permanent (on passe d’un dossier à l’autre, parfois on les gère ensemble). Les travaux manuels sont un remède, la cuisine par exemple. Préparer un repas soigné demande une grande concentration. Et canalise notre énergie efficacement. » Alors, tous aux fourneaux ?

Lire aussi:

02 mai 2014

"Le travail grignote l'intimité de la vie familiale" (Christophe Dejours): interview France Info


Ecouter l'interview de Christophe Dejours par Jean Leymarie: lien

Le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours revient en ce 1er mai sur la notion de travail. L'évolution des technologies et la pression sur les salariés ont changé la donne. Aujourd'hui, on souffre parfois de ne pas pouvoir faire correctement son travail.

Christophe Dejours est professeur au Conservatoire national des Arts et métiers © Radio France - Jean Leymarie
Le fait d'avoir un travail n'est pas une fête aujourd'hui. "C'est certain qu'il est pire encore de ne pas en avoir. Mais actuellement, il y a des gens qui ont un travail mais qui ne s'en portent pas bien pour autant ", explique le psychiatre. La sécurité de l'emploi ne fait donc pas forcement le bien-être du travailleur.
Le plus souvent les patients de ce médecin évoquent la surcharge de travail, notamment liée aux nouveaux outils qui vont de l'ordinateur aux smartphones.

Cadences et exigences de performances

Les patients ne peuvent plus faire convenablement leur travail. "On essaie d'atteindre grossièrement la cible". C'est le cas à Pôle Emploi ou dans la police. Finalement, les salariés souffrent de mal faire leur travail. "Cela vient dans l'ombre des pathologies de surcharge, les infarctus, les troubles musculo-squelettiques, le burn-out et le dopage pour pouvoir tenir les cadences."

Une situation dégradée mais des solutions existent

Les gens sont débordés par l'exigence permanente de donner des informations sur leur propre travail. Pour diminuer la pression temporelle, il faut repenser le travail collectif.
Les salariés doivent venir eux aussi avec leurs solutions pour l'équipe. "Les managers aujourd'hui donnent des ordres sans qu'on leur réponde", constate Christophe Dejours, "il faut leur répondre". C'est ainsi, selon lui, que l'on trouvera des solutions à ce mal-être des salariés.

01 mai 2014

A lire: Le travail peut-il devenir supportable ?

Sorti le 23/04/14 aux éditions Armand Colin

Le travail demeure une source de plaisir pour certains. Mais, pour trop d’entre nous, il est devenu difficile à supporter. Pour la plupart des travailleurs, il est en tout cas un souci dont aucune condition sociale, aucune position hiérarchique, aucun statut ne mettent complètement à l’abri. Et cela, particulièrement en France.
Faut-il alors transformer les travailleurs ? Peut-on concevoir des organisations salubres ? Peut-on aller vers une performance compatible avec la qualité du travail ? Vers des produits et des façons de produire moins toxiques pour la santé publique ? La santé au travail peut-elle être octroyée ou les travailleurs doivent-ils avoir les moyens de la construire ?
Yves Clot, psychologue du travail, et Michel Gollac, sociologue, confrontent leurs conceptions et celles de leurs disciplines. Leur débat débouche sur une conviction : non seulement le travail peut devenir supportable mais il peut être l’une des sources d’une vitalité retrouvée, d’autres façons d’être soi-même et de vivre ensemble. Une nouvelle liberté est possible si l’entreprise s’ouvre à la démocratie.

Yves Clot est titulaire de la chaire de psychologie du travail du CNAM. Il appartient au CRTD, laboratoire de référence sur les questions de santé au travail.
Michel Gollac a dirigé le laboratoire de sociologie quantitative du CREST. Il a présidé le collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail et codirigé le Groupe d’études sur le travail et la souffrance au travail.

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Le dernier mot ne sera pas dit
Ouvrir le débat plutôt que le conclure
Les institutions de la liberté

Extrait de l'introduction

 En savoir plus: lien

29 avril 2014

Regarder: Marie Pezé invitée de BFM Business : la souffrance au travail, quelles solutions pour en sortir ?

 

Le 28 avril sur BFM Business: la souffrance au travail a été le sujet abordé par Marie Pezé, docteur en psychologie et expert judiciaire, Patrick Amar, directeur général d'Axis Mundi et Roland Guinchard, fondateur et dirigeant du cabinet Montgolfière Management, dans Paris est à vous, avec Karine Vergniol. 

Voir la vidéo: lien

Ecouter Marie Pezé à propos du lean management sur France Info: lien

Sortie de son nouveau livre: Je suis debout bien que blessée aux éditions Josette Lyon
12 avril 2014
«Le travail occupe la moitié de l'espace de nos vies d'adultes, sinon beaucoup plus. Et travailler, c'est travailler sa vie. Pour le meilleur, quand le travail nous permet d'enrichir notre savoir, de construire notre place dans le monde, d'être reconnu par ceux à qui nous sommes utiles. Quand il nous permet de nous émanciper socialement, d'être autonome, de vivre de nos choix. Pour le pire, quand le travail est vide de sens, quand il contraint nos corps, quand il appauvrit notre fonctionnement mental. Pour le pire quand nous gagnons de quoi nous loger ou de quoi nous nourrir. Quand nous y apprenons la rivalité, la haine et la peur de l'autre, puisqu'on nous dit qu'il n'y a pas de place pour tout le monde. Quand il nous confronte, dans une rencontre explosive, avec la zone aveugle de notre histoire infantile.»

C'est ce que Marie Pezé, psychanalyste, veut nous montrer avec force au travers de sa propre histoire.
Qui d'autre que la créatrice de la première consultation «Souffrance et travail» pouvait expliquer aussi clairement à quel point le métier que nous choisissons peut également être un exercice de vaccination contre les traumas de l'enfance, un outil de connaissance de soi et de transmission, pour être utile au monde ?

Marie Pezé est docteur en psychologie, psychanalyste et psychosomaticienne, expert près la Cour d'Appel de Versailles. En 1997, elle a créé au CASH de Nanterre la première consultation «Souffrance et Travail». Licenciée en 2010, elle est désormais responsable du réseau de consultations «Souffrance et Travail» ainsi que du CES de psychopathologie du travail au CNAM. Elle est l'auteur du Deuxième corps (La Dispute), d'Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés et Travailler à armes égales (Pearson, avec Rachel Saada et Nicolas Sandret).

11 janvier 2014

Le stress au travail augmente le risque d'hospitalisation


Un stress au travail à la quarantaine entraîne des conséquences sur la santé à long terme.

Un stress physique élevé au travail augmente le risque d'hospitalisation de 17 % pour les hommes et 42 % pour les femmes. Sverre Haugland / Image Source
Un stress physique élevé au travail augmente le risque d'hospitalisation de 17 % pour les hommes et 42 % pour les femmes. Sverre Haugland / Image Source


Des chercheurs se sont intéressés aux effets à long terme du stress au travail, physique ou mental et ont publié leurs résultats dans la revue Age and Ageing.
Un stress physique élevé augmente de 42 % le risque d'hospitalisation chez les femmes
Leurs sujets d'étude : 5625 Finlandais de 44 à 58 ans, employés du secteur public en 1981 et suivis pendant vingt-huit ans. Pas de surprise : un stress accru à la quarantaine, cols bleus et blancs confondus, est associé à davantage d'hospitalisations dans la vieillesse. En particulier, un stress physique élevé (évalué par des questionnaires) augmente le risque d'hospitalisation de 17 % pour les hommes et 42 % pour les femmes.

2 250 euros par salarié et par an

En outre, le stress au travail est aussi un fléau économique. Selon Ben Wilmott, conseiller à l'Institut agréé du Personnel et du Développement au Royaume-Uni, le coût de l'abstentéisme dû au stress serait d'environ 2250 euros par salarié et par an. Argument tout de suite plus parlant pour les managers, qui commencent à mettre en place des programmes pour leurs salariés.

01 janvier 2014

Ecouter Christophe Dejours sur France Culture

Aujourd'hui, France Culture recevait Christophe Dejours pour participer à la thématique "Comment refaire l'Histoire ?"
Le constat est fait depuis longtemps : l'individu a triomphé dans la modernité. Mais ce triomphe s'achève sur un échec : celui du collectif qui peine désormais à se projeter dans l'avenir. Le morcellement des intérêts a fait éclater notre horizon d'attente. Nous avons des droits mais pas de perspective de progrès. La crise nous paraît sans fin car le temps lui-même s'est absenté du monde commun. Comment donc refaire Histoire sans écorner les acquis individuels ?
L'entretien explique notamment comment l'évaluation individualisée a déconstruit le collectif de travail...
 

05 octobre 2013

Soirée débat sur le burn out, mercredi 9 octobre sur France 2

A 20:45: 15 jours ailleurs, de Didier Bivel (voir fiche allocine)
Pression insoutenable, concurrence déloyale d’une jeune adjointe : Vincent a fait un « burn out » en pleine réunion de travail. Avec l’accord de son épouse, il est interné en psychiatrie.

A 22:15 Burn out : quand le travail nous fait craquer, débat animé par Benoît Duquesne 
Face à l'augmentation de patients touchés par le «burn out», de nombreux médecins se mobilisent pour faire reconnaître ce «syndrome d'épuisement professionnel» comme une maladie professionnelle. Près de 10% des salariés en France sont victimes de ce problème de santé. Des salariés poussés au bout de leurs limites en viennent même au suicide sur leur lieu de travail. En plateau, Benoît Duquesne s'interroge sur le «burn out». Le comédien Didier Bourdon, qui a joué dans la fiction «15 Jours ailleurs», dans laquelle il incarne un homme victime de ce mal, témoigne au cours de cette émission.


05 février 2013

Voir En quête de solutions sur les métiers qui embauchent

En quête de solutions - Embauches, CDI, bons plans, révélations sur la France qui recrute

En quête de solutions - Embauches, CDI, bons plans, révélations sur la France qui recrute 
  • Durée : 1h50
Synopsis : Au sommaire : *Ces métiers du bâtiment qui cartonnent* Chaque année, le secteur du bâtiment embauche 100 000 personnes, avec bien souvent des CDI à la clé. Les besoins sont tellement nombreux que les opportunités de décrocher rapidement un contrat bien payé sont nombreuses. *J'ai 20 ans et je crée ma boîte* De plus en plus de Français de 20 à 30 ans n'hésitent plus aujourd'hui à prendre leur destin en main en créant leur propre entreprise.
  • Diffusions tv
  • Stéréo 16:9 Inédit  Mer 06 à 20h50 sur D8
  • Stéréo 16:9  Dim 10 à 13h40 sur D8

J'ai mal au travail ! 40 films pour parler du travail au cinéma...

Je partage avec vous un post original que l'on peut consulter sur le site de la médiathèque Elie Chamard de Cholet.
Bravo aux bibliothécaires pour cette bonne intiative !




J’ai (très) mal au travail… Le titre du film documentaire de Jean-Michel Carré sorti au cinéma en octobre 2007 caractérise la considération de l’homme moderne pour son travail, autrement dit celle d’une relation complexe dans laquelle harcèlement, management, et autres licenciements ont pris la tête d’un vocabulaire porté sur la dévalorisation. Qu’est-il donc arrivé au pays du bonheur dans lequel devait briller le soleil des 35 heures et de la retraite à 60 ans pour tous ?

Nul ne peut aujourd’hui ignorer la profusion de films traitant directement du monde du travail. Et si la forme documentaire convenait a priori le mieux au traitement cinématographique des problèmes de société, il faut bien reconnaître que la fiction s’est emparée avec brio du sujet.

« Ressources humaines », « La Méthode », « Le placard », « Trois Huit » : N’hésitez plus à passer outre des titres qui n’ont d’égal que les films de genre. Car derrière l’horreur économique, il y a toujours l’homme, cet être vulnérable que les cinéastes ont désormais pris sous leur protection avec bienveillance. Dans la filmographie qui suit, vous trouverez une quarantaine de films présents à la médiathèque. Que ce soit avec une approche sociale (It’s a free World), comique (The Full Monty) ou de science-fiction (Brazil), tous ces films livrent un éclairage souvent saisissant d’un territoire qui occupe, malgré tout, un tiers de notre vie.

J’ai (très) mal au travail… mais le cinéma (peut-être) me soigne !

40 films sur le travail

Fictions

  • Brazil - Film de science-fiction de Terry Gilliam (1985)
  • Le couperet - Drame de Costa-Gavras (2004)
  • Dancer in the dark - Film musical de Lars Von Trier (2000)
  • L’emploi du temps - Drame de Laurent Cantet (2001)
  • Fair play - Drame de Lionel Bailliu (2006)
  • Le fils de l'épicier - Comédie dramatique de Eric Guirado (2007)
  • La firme - Film policier de Sydney Pollack (1993)
  • France boutique - Comédie de Tonie Marshall (2003)
  • The full monty - Comédie de Peter Cattaneo (1997)
  • Glengarry - Drame de James Foley (1993)
  • Inheritance - Drame de Per Fly (2006)
  • L’ivresse du pouvoir - Comédie dramatique de Claude Chabrol (2006)
  • La méthode - Suspense de Marcelo Pineyro (2006)
  • Metropolis - Film de science-fiction de Fritz Lang (1926)
  • La moitié gauche du frigo - Comédie de Philippe Falardeau (2002)
  • Mon oncle d'amérique - Drame de Alain Resnais (1980)
  • Ma petite entreprise - Comédie de Pierre Jolivet (1999)
  • Les portes de la gloire - Comédie de Christian Merret-Palmair (2000)
  • Ressources humaines - Drame de Laurent Cantet (1999)
  • Riens du tout - Comédie de Cédric Klapisch (1992)
  • Sauf le respect que je vous dois - Drame de Fabienne Godet (2006)
  • Rosetta - Drame de Jean-Pierre et Luc Dardenne (1999)
  • Le placard - Comédie de Francis Veber (2001)
  • La secretaire - Comédie dramatique de Steven Shainberg (2002)
  • Stupeur et tremblements - Drame de Alain Corneau (2003)
  • Les temps modernes - Film muet de Charles Chaplin (1936)
  • Trois huit - Drame de Philippe Le Guay (2001)
  • Ce vieux rêve qui bouge - Comédie dramatique de Alain Guiraudie (2001)
  • Violence des échanges en milieu tempéré - Comédie dramatique de Jean-Marc Moutout (2004)
  • It’s a free world - Drame de Ken Loach (2008)
  • Les virtuoses - Comédie dramatique de Mark Herman (1997)
  • La question humaine - Drame de Nicolas Klotz (2007)

Documentaires

  • 24 portraits - Documentaire de Alain Cavalier (1987)
  • Les groupes medvedkine - Documentaire de Chris Marker (1968)
  • Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés - Documentaire de Marc-Antoine Roudil (2005)
  • Metaleurop, germinal 2003 - Documentaire de Jean-Michel Vennemani (2003)
  • Profils paysans - Documentaire de Raymond Depardon (2001)
  • Femmes precaires - Documentaire de Marcel Trillat (2005)
  • The corporation - Documentaire de Mark Achbar et Jennifer Abbott (2004)
  • La derniere digue - Documentaire de Richard Bois (2006)

02 février 2013

Lire: sortie du livre, Le travail du "care" de Pascale Molinier



Le travail du care
Je n'avais pas encore beaucoup parlé de Pascale Molinier sur ce blog, la sortie de son dernier ouvrage est l'occasion de rattraper ça...


Pascale Molinier, Le travail du care, La Dispute, coll. « Le genre du monde », 2013, 222 p. 



Le care, ou le souci des autres, est une zone de conflits, de tiraillements et de dominations. Celle, notamment, du travail salarié des professionnels du soin et de l’assistance, constitué essentiellement d’un salariat féminin subalterne, surexploité et stigmatisé par son « manque de qualification », et parfois sa couleur de peau ; celle, aussi, du travail domestique, toujours inégalement distribué. Or, si on ne pourra jamais évacuer complètement le « sale boulot », il est urgent de penser une transformation politique du travail et de la société en plaçant le care au centre de la réflexion sur le travail.


Pascale Molinier renouvelle ses recherches sur les enjeux psychiques du travail et sur les théories et pratiques du care en s’appuyant sur une enquête approfondie de l’activité des pourvoyeuses du care dans une maison de retraite de la région parisienne. Elle analyse notamment les conflits et tensions entre les cadres et les salariées, et montre que l’empathie pour les vieillards ne peut jamais être comprise en dehors de ces conflits pratiques et hiérarchiques. Le livre fait entendre, dans une écriture fluide, accessible et vivante, la voix des travailleuses du care, et les fait dialoguer avec le meilleur de la philosophie morale.

Cet ouvrage défend une position singulière, sensible et forte, au sein des débats contemporains autour ducare et propose de changer de regard sur le travail, sur le soin et sur la société.

L'auteur:

Pascale Molinier est psychologue spécialiste de la psychodynamique du travail. Après avoir travaillé au CNAM avec Christophe Dejours et dirigé la revue Travailler, elle enseigne actuellement à l’université Paris-XIII. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages, notamment L’Énigme de la femme active. Égoïsme, sexe et compassion(Payot, 2003), Les Enjeux psychiques du travail. Introduction à la psychodynamique du travail (Payot, 2006) et, avec Sandra Laugier et Patricia Paperman, Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsabilité (Payot, 2009).


30 janvier 2013

A voir: Sauf le respect que je vous dois

Diffusé sur LCP, le 02/02/13 à 17h et le 10/02/13 à 14h

Réalisé par Fabienne Godet (2006)
Avec Olivier Gourmet, Dominique Blanc, Julie Depardieu, Marion Cotillard, Jeffrey Barbeau, Jean-Michel Portal, Jean-Marie Winling, Pascal Elso, François Levantal.
Durée : 1h30.

Synopsis
Après avoir pris en chasse les trois occupants d'une voiture, un automobiliste s'arrête sur le parking d'un hôtel-restaurant, où il tente de reprendre ses esprits. Il est alors abordé par une jeune femme, qui lui demande de bien vouloir la conduire à la gare... Quelque temps plus tôt. La quarantaine, François Durrieux vit à Nantes avec son épouse, Clémence, et leur fils unique, Benjamin. Cadre supérieur dans une imprimerie locale, il se soumet sans broncher au rythme de travail soutenu imposé par le directeur, Dominique Brunner. Son ami Simon Lacaze, qui refuse de sacrifier sa vie privée, est d'ailleurs le seul employé à oser s'opposer à certaines des directives patronales...

À 40 ans, François a tout pour être heureux, une famille, un travail, des amis... Mais un tragique événement au sein de son entreprise va remettre en question les principes qui régissaient sa vie. François saura-t-il se réveiller et refuser ce qu'il juge maintenant intolérable ?

Bande annonce



Avis représentatif

Dans un petit bled, là où l'entreprise garantit l'emploi à proximité, un patron proche de ses collaborateurs qui peut se révéler un tyran dès lors qu'il n'y a plus aucun répondant face aux premiers abus de pouvoir, seulement l'explosion à retardement de colères trop longtemps contenues. Tous les ingrédients sont réunis pour que le boulot vienne transpirer dans tout ce qu'on fait. J'ai trouvé un peu caricatural cette peur de l'employé de dire ce qui ne va pas : par exemple, si le boss propose une façon de travailler qui sature, désolée mais il y a toujours possibilité de donner sa limite aussitôt afin de négocier un compromis au lieu d'obéir comme un bon petit soldat et attendre ensuite de péter les plombs. On peut encore se réfugier en maladie quand l'ambiance devient insupportable, demander de l'aide au médecin du travail, en tous cas s'extraire du bourbier momentanément pour ne pas devenir fou... La scène avec les deux crayons est insoutenable. Si ce film peut tirer la sonnette d'alarme de ceux qui n'osent jamais rien et préfèrent se détruire à petit feu, alors il sera utile.

Entretien avec Fabienne Godet réalisé par Dominique Widemann(extrait)Peut-on dire qu’il y a dans ce film deux suicides, l’un réel et l’autre social ?

Fabienne Godet. Il y a même d’autres morts. Certains spectateurs me disent qu’après un licenciement, tout le monde ne se suicide pas. Je crois qu’il existe de très nombreuses manières de se détruire. De la même façon, je voulais que le suicide de Simon, qui se déroule sur son lieu de travail, soit violent pour le spectateur, même si en réalité on n’en voit pas grand-chose. Il y a une telle banalisation de la violence au cinéma ou à la télévision qu’elle finit par anesthésier. Un choc me semblait nécessaire pour comprendre la violence de la réaction de François.

Pourquoi avez-vous choisi cette particularité narrative qui fait commencer le film au moment où François déjante, précédant ainsi l’histoire qui l’a conduit là ?

Fabienne Godet. L’écriture de ce film a duré deux ans, pendant lesquels elle a connu beaucoup de transformations. Le départ par un point de rupture est resté une donnée intangible. Je m’intéresse beaucoup aux faits divers, je conserve les coupures de journaux. On rend rarement compte de la réalité de ce qui se joue dans ces faits divers. Avant que les gens explosent, il y a toujours une violence subie.

Les souffrances des cadres émergent dans nombre de statistiques. La semaine dernière est sorti un documentaire sur le sujet : Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. Pourquoi avoir opté pour la fiction ?
Fabienne Godet. Mon expérience personnelle m’a rendue trop sensible. Il me fallait la distance de la fiction. J’ai finalement réalisé une sorte de documentaire sur moi-même. J’ai préféré passer par le biais de l’émotion, des ellipses qui lui laissent place. Lorsque je travaillais à l’accompagnement des mourants, je n’offrais jamais de références théoriques. Je conseillais des films ou des romans qui me semblaient susceptibles de permettre aux gens de se retrouver, de s’appartenir à nouveau. Avec Franck Vassal, mon coscénariste, nous avons commencé par écrire sur le thème de l’aliénation et de la rébellion de manière abstraite. Le réel nous a rattrapés. Nous nous sommes mis à poser des questions existentielles à partir de ce que nous connaissions. Je ne crois pas que la concomitance d’Ils ne mourraient pas tous… et de mon propre film soit une coïncidence.

Source de l'interview: http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/sauf_le_respect_que_je_vous_dois

29 novembre 2012

écouter: Christophe Dejours, Repenser le travail et changer la vie

écouter: Christophe Dejours, Repenser le travail et changer la vie 
Parenthèse par Laurence Luret

Le monde du travail est aujourd'hui dominé, on le sait, par des stratégies comptables, des méthodes gestionnaires, au détriment des hommes et femmes. Mais quand la peur du chômage est partout, comment faire face à un management de la peur? Entre épuisement des individus et volonté de penser le travail autrement, le psychanalyste Christophe Dejours explique pourquoi il juge l'arrêt de ce système inéluctable..