Consolation en cette période de résultats: même si c'est plus difficile, on peut réussir sans diplôme ! Que faire sans le bac ?
L'émission Génération Reporter, présentée par Marie-Sophie Lacarreau va proposer quelques pistes mercredi 22 juin 2011 sur France 3 à 22h55.
Juin, saison des examens, période où la pression de la réussite est à son apogée… En France, on cultive le goût du diplôme : sacré, sésame quasi incontournable pour entrer dans la vie active, il donne à son détenteur une rente à vie. Paradoxe pourtant, l’augmentation du nombre de diplômés en France creuse les inégalités. Injustice accentuée quand on sait qu’en France, sortir du système éducatif sans diplômes, c’est se donner beaucoup moins de chances de trouver un travail : en 2007, le taux de chômage des jeunes actifs ayant au plus un brevet des collèges s’élève à 37 % alors que celui des diplômés du supérieur n’est que de 9 %.
Le niveau général des études à considérablement augmenté : les deux tiers des jeunes qui sortent de leur formation initiale possèdent désormais le baccalauréat ou un diplôme de l’enseignement supérieur. La proportion de bacheliers sur une génération est passée de 3 % en 1945, à 65,6 % en 2009. En bref il y a de moins en moins jeunes non diplômés mais le chômage de ces jeunes a considérablement augmenté. Entre 1980 et 2007, le taux de chômage des jeunes peu diplômés est passé de 25 à 37 %, un à quatre ans après la fin des études.
Le niveau général des études à considérablement augmenté : les deux tiers des jeunes qui sortent de leur formation initiale possèdent désormais le baccalauréat ou un diplôme de l’enseignement supérieur. La proportion de bacheliers sur une génération est passée de 3 % en 1945, à 65,6 % en 2009. En bref il y a de moins en moins jeunes non diplômés mais le chômage de ces jeunes a considérablement augmenté. Entre 1980 et 2007, le taux de chômage des jeunes peu diplômés est passé de 25 à 37 %, un à quatre ans après la fin des études.
Et pourtant, certains arrivent très bien à se passer de diplômes. Qui sont-ils, comment s’en sortent-ils ?
Ils entrent jeunes dans les entreprises, au bas de l’échelle, apprennent sur le tas et gravissent les échelons. On les trouve surtout dans les secteurs de la vente et de la grande distribution, l’hôtellerie et la restauration.
Autre domaine où l’autodidacte fait carrière : l’informatique. Les jeunes virtuoses du clavier apprennent seuls et démarrent tôt, sans diplômes. Comme Maxime valette, 22 ans, celui qui a lancé le site VDM, 1,4 million de visites par jour, premier site de divertissement français…
Mais la voie royale pour l’autodidacte reste la création d’entreprise. Deux patrons sur trois sont autodidactes. Ils sont nombreux parmi les chefs de grandes entreprises à n’avoir aucun diplôme. Jean-Claude Bourrelier, patron de Bricorama a son certificat d’étude et un CAP de charcutier. Patrick Ricard aux commandes du groupe Pernod Ricard n’a que le bac. Quant à François Pinault, troisième fortune de France, il a quitté le collège à l'âge de 16 ans avant même d’avoir passé le sien. Ingrédients de leur réussite : audace, motivation, énergie curiosité, moins d’a priori et surtout une perpétuelle nécessité à prouver qu’ils valent autant que les autres…
Sans diplôme il faut aussi savoir se créer un réseau et c’est tout un art que certains cultivent avec panache, comme Stéphane Meterfi, originaire d’une famille modeste des quartiers populaires de Rouen, aujourd’hui producteur de cinéma.
Enfin, le diplôme rend-il toujours heureux ? Pas sûr. Certains se lancent tête baissée dans les études longues, à la chasse au gros diplôme, sans même écouter leurs véritables envies. Et c’est l’erreur d’aiguillage, comme pour Lucas Troncy, cet ingénieur centralien qui se rêvait pâtissier… A 30 ans passés, Il a tout lâché et tout recommencé à zéro, pour passer un CAP de pâtissier…
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