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24 août 2010

Pour sourire: voilà mesdames pourquoi ils faut se réjouir de la discrimination salariale (Cabinet Quélennec, psychologie sociale, Quimper)

Voilà une étude bien navrante, d'autant plus affligeante d'ailleurs, qu'elle a été menée par une femme. Une chercheuse américaine vient en effet de démontrer après 6 ans d'études que pour s'assurer la fidélité de son conjoint, il faut ne pas menacer sa virilité en gagnant moins que lui. Et pas simplement un peu moins car l'étude est formelle: il faut être à un niveau équivalent à 75% du salaire de son conjoint. Au delà, on est castratrice, en deçà, on risque de voir Monsieur s'investir davantage dans le travail, être absent plus souvent, multipliant les occasions d'aller voir ailleurs. Bien sûr, l'étude explique que ces Messieurs n'ont pas à s'inquièter, ils peuvent gagner plus que nous sans qu'on les trompe...

Pour aller plus loin dans l'analyse, je vous suggère la lecture de cet article qui pose à mon avis de bien meilleures questions: pourquoi avoir de l'argent (ou une grosse voiture, un portable dernier cri, une Rolex, ou un gros avion) est associé à la virilité dans les sociétés occidentales ? Pourquoi est-il ancré dans les mentalités qu'un couple normal est celui où Monsieur gagne plus ? Une femme ambitieuse et brillante est-elle condamnée à vivre seule ou trompée ?

L'article évoque un excellent ouvrage à lire absolument: La Domination Masculine de Pierre Bourdieu.

21 août 2010

Les nombreux visages de la discrimination (Cabinet Quélennec, psychologie sociale, quimper)

Alors que certaines mesures discriminatoires sont malheureusement fort bien connues dans le monde de l'entreprise (discrimination subie par les femmes, les seniors, les débutants, l'origine ou le handicap), voilà qu'émergent au pays des Droits de l'Homme de nouvelles formes de discrimination.

La presse dévoile aujourd'hui qu'à responsabilité et compétence égales, un homosexuel touchera en moyenne 6.5% de moins que son homologue hétérosexuel (ce qui, soit dit en passant, est toujours mieux que la différence de salaire entre hommes et femmes: 19%). Bien évidemment, tout ceci est parfaitement illégal, mais les habitudes ont la vie dure...
voir article

Mais c'est Le Parisien/Aujourd'hui en France qui révèle une forme de discrimination assez inattendue mais pas si surprenante: les Dylan, Kévin, Cindy et autre Sandy subissent préjugés et inégalité des chances face à l'embauche, préjugés qui commencent d'ailleurs dès l'école d'après l'article. Des sociologues commentent le phénomène en n'hésitant pas à dénoncer une discrimination liée à l'origine sociale, les prénoms à consonance anglo-saxonne ayant eu beaucoup de succès dans les milieux défavorisés et les grandes banlieues (pauvres) dans les années 90. Cette discrimination, déjà très présente dans le monde de la politique contamine également l'entreprise. A profils équivalents, un recruteur préfèrera un Pierre à un Brandon, mais préfèrera heureusement une Kelly compétente à une Marie moins qualifiée.

La Tribune rappelait le mois dernier que la baisse du chômage se faisait attendre (cf article), voici le profil type auquel il va désormais falloir se plier: être un homme hétérosexuel pas trop jeune, ni trop vieux, avec un nom et un prénom bien français, sans le moindre handicap (éventuellement une petite myopie, mais pas plus...). Ou bien comme disait Coluche il y a trente ans: "mieux vaut être blanc riche et bien portant que noir au chômage et malade". Ca semble encore parfaitement d'actualité.

Bref, la diversité et la tolérance semblent devenir des utopies, espérons que les tendances changent et que La Halde saura faire entendre sa voix.

30 mai 2010

A regarder: Affaires de femmes, sur France 5 (Cabinet Quélennec, psychologie sociale, Quimper)

A regarder, mardi 1er juin: un documentaire inédit d'Amélie Gonzales qui sera diffusé à 20.35 sur France 5, Affaires de femmes. Le documentaire aborde la question du chômage de longue durée du point de vue de femmes ayant dépassé les 45 ans, dont une ancienne DRH. Occasion de pointer les préjugés et les discriminations que subissent de nos jours de nombreux demandeurs d'emploi. Ici, c'est surtout la question des seniors et des femmes qui est abordée, question d'autant plus brûlante que la législation s'apprête à demander aux salariés de travailler au-delà de 60 ans à une époque où beaucoup ont dû mal à trouver un travail avant 25 ou après 45 ans...

Pour en savoir plus:
Cliquez ici

Et un outil pour tous ceux qui souffrent de discriminations: http://www.halde.fr/