Alors que certaines mesures discriminatoires sont malheureusement fort bien connues dans le monde de l'entreprise (discrimination subie par les femmes, les seniors, les débutants, l'origine ou le handicap), voilà qu'émergent au pays des Droits de l'Homme de nouvelles formes de discrimination.
La presse dévoile aujourd'hui qu'à responsabilité et compétence égales, un homosexuel touchera en moyenne 6.5% de moins que son homologue hétérosexuel (ce qui, soit dit en passant, est toujours mieux que la différence de salaire entre hommes et femmes: 19%). Bien évidemment, tout ceci est parfaitement illégal, mais les habitudes ont la vie dure...
voir article
Mais c'est Le Parisien/Aujourd'hui en France qui révèle une forme de discrimination assez inattendue mais pas si surprenante: les Dylan, Kévin, Cindy et autre Sandy subissent préjugés et inégalité des chances face à l'embauche, préjugés qui commencent d'ailleurs dès l'école d'après l'article. Des sociologues commentent le phénomène en n'hésitant pas à dénoncer une discrimination liée à l'origine sociale, les prénoms à consonance anglo-saxonne ayant eu beaucoup de succès dans les milieux défavorisés et les grandes banlieues (pauvres) dans les années 90. Cette discrimination, déjà très présente dans le monde de la politique contamine également l'entreprise. A profils équivalents, un recruteur préfèrera un Pierre à un Brandon, mais préfèrera heureusement une Kelly compétente à une Marie moins qualifiée.
La Tribune rappelait le mois dernier que la baisse du chômage se faisait attendre (cf article), voici le profil type auquel il va désormais falloir se plier: être un homme hétérosexuel pas trop jeune, ni trop vieux, avec un nom et un prénom bien français, sans le moindre handicap (éventuellement une petite myopie, mais pas plus...). Ou bien comme disait Coluche il y a trente ans: "mieux vaut être blanc riche et bien portant que noir au chômage et malade". Ca semble encore parfaitement d'actualité.
Bref, la diversité et la tolérance semblent devenir des utopies, espérons que les tendances changent et que La Halde saura faire entendre sa voix.
La presse dévoile aujourd'hui qu'à responsabilité et compétence égales, un homosexuel touchera en moyenne 6.5% de moins que son homologue hétérosexuel (ce qui, soit dit en passant, est toujours mieux que la différence de salaire entre hommes et femmes: 19%). Bien évidemment, tout ceci est parfaitement illégal, mais les habitudes ont la vie dure...
voir article
Mais c'est Le Parisien/Aujourd'hui en France qui révèle une forme de discrimination assez inattendue mais pas si surprenante: les Dylan, Kévin, Cindy et autre Sandy subissent préjugés et inégalité des chances face à l'embauche, préjugés qui commencent d'ailleurs dès l'école d'après l'article. Des sociologues commentent le phénomène en n'hésitant pas à dénoncer une discrimination liée à l'origine sociale, les prénoms à consonance anglo-saxonne ayant eu beaucoup de succès dans les milieux défavorisés et les grandes banlieues (pauvres) dans les années 90. Cette discrimination, déjà très présente dans le monde de la politique contamine également l'entreprise. A profils équivalents, un recruteur préfèrera un Pierre à un Brandon, mais préfèrera heureusement une Kelly compétente à une Marie moins qualifiée.
La Tribune rappelait le mois dernier que la baisse du chômage se faisait attendre (cf article), voici le profil type auquel il va désormais falloir se plier: être un homme hétérosexuel pas trop jeune, ni trop vieux, avec un nom et un prénom bien français, sans le moindre handicap (éventuellement une petite myopie, mais pas plus...). Ou bien comme disait Coluche il y a trente ans: "mieux vaut être blanc riche et bien portant que noir au chômage et malade". Ca semble encore parfaitement d'actualité.
Bref, la diversité et la tolérance semblent devenir des utopies, espérons que les tendances changent et que La Halde saura faire entendre sa voix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire