Le journal Le Monde vient de publier un article assez pertinent, dénonçant les discriminations subies par les seniors et l'impuissance de Pôle Emploi pour y remédier. L'occasion de se demander comment les seniors qui avaient déjà des difficultés à conserver un emploi jusqu'à 60 ans vont pouvoir travailler jusqu'à 62 ans.
Pour lire l'article, suivre ce lien
Psychologie sociale, du travail et RH
Particuliers, Entreprises et Organismes de Formation
Quimper Finistère et Bretagne
30 juillet 2011
27 juillet 2011
écouter: Alex Türk, La Vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle
A écouter et à lire pour prendre conscience des risques à exposer sa vie privée ou professionnelle sur internet
Entretien
« Ce qui nous attend est bien pire que Big Brother ». Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Présentation de l'éditeur
Entretien
« Ce qui nous attend est bien pire que Big Brother ». Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Présentation de l'éditeur
L’essor fulgurant des technologies numériques, conjugué à leur sophistication de plus en plus grande, les rend chaque jour plus intrusives pour l’intimité de chacun. Dénonçant cette dégradation des libertés individuelles, déjà entamée avec l’informatisation des fichiers, Alex Türk soulève ici des questions tout à fait nouvelles : peut-on échapper à ce traçage généralisé, alors qu’on parle d’« informatique ambiante » ? Au nom de la sécurité, ne sacrifie-t-on pas trop facilement la vie privée ? Que faire pour préparer nos enfants à l’exercice de leurs libertés fondamentales dans la société numérique ? Enfin, ce mouvement est-il irréversible ou avons-nous encore les moyens de l’encadrer ?
Convaincu que le respect de la vie privée est l’un des piliers de la démocratie, Alex Türk plaide pour un droit à l’opacité et lance un cri d’alarme : c’est la société tout entière qui doit se mobiliser rapidement. Avec la miniaturisation des systèmes, « viendra une époque, où la question de savoir si l’on est fiché ou non, localisé ou non, pucé ou non, n’aura même plus de sens ». Cette époque, c’est demain.
Alex Türk est universitaire (droit public), sénateur du Nord et président de la CNIL depuis sept ans.
Convaincu que le respect de la vie privée est l’un des piliers de la démocratie, Alex Türk plaide pour un droit à l’opacité et lance un cri d’alarme : c’est la société tout entière qui doit se mobiliser rapidement. Avec la miniaturisation des systèmes, « viendra une époque, où la question de savoir si l’on est fiché ou non, localisé ou non, pucé ou non, n’aura même plus de sens ». Cette époque, c’est demain.
Alex Türk est universitaire (droit public), sénateur du Nord et président de la CNIL depuis sept ans.
23 juillet 2011
Sortie du film: "comment tuer son boss ?"
J'avoue, la présence de Kevin Spacey dans le casting joue beaucoup dans le choix de ce sujet. D'autres acteurs sont également présents dans ce film: Jennifer Aniston, Jason Bateman, Jamie Foxx, Colin Farrell ou encore Donald Sutherland.
L'ntrigue est relativement simple: Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.
Un film de Seth Gordon qui sortira dans les salles le 17 août 2011.
Inutile de préciser qu'avant d'en arriver à de telles extrémités, consulter un psychologue du travail, un médecin du travail, son CHSCT, ou un avocat spécialisé en droit social peut s'avérer plus pertinent !
Reprendre le travail après un congé de maternité ou un congé parental d'éducation
Reprendre le travail après la naissance d'un enfant n'est pas toujours facile. Aux questions que se pose la mère: puis-je confier mon enfant ? combien de temps par jour / par semaine ? est-ce le bon moment ? puis-je continuer d'allaiter ? s'ajoutent celles de la professionnelle: comment gérer ma reprise ? vais-je retrouver mon poste ? mes conditions de travail correspondent-elles toujours à ma nouvelle vie ? ai-je toujours le niveau ? est-ce que mon poste correspond toujours à ce que je veux faire ?
Parfois, la question est encore plus simple: vais-je trouver un métier ?
Autant de questions auxquelles il est préférable de répondre avant la fin du congé de maternité ou du congé parental d'éducation. Je vous propose de vous accompagner dans cette transition afin d'assurer au mieux la reprise, en abordant tous les sujets utiles et en vous apportant conseils et écoute, en y intégrant, si cela est nécessaire, un bilan professionnel.
Je vous invite à consulter le détail de mes prestations pour en savoir plus.
graphique: Emploi : évolution du temps partiel subi selon le sexe
Le temps partiel subi a nettement baissé chez les femmes entre 1997 et 2003 pour repartir à la hausse ensuite. Elles représentent 75 % des personnes concernées en 2007.
source: Observatoire des inégalités
13 juillet 2011
en ligne: Savoir/Agir n° 13 La crise, la fausse sortie
Éditorial
Vous avez dit « populisme » ?, par Frédéric Lebaron
Dossier
La crise, la fausse sortieDossier coordonné par Frédéric Lebaron et Louis Weber
Libérale ou social-démocrate, les deux improbables stratégies de sortie de crise, par Henri Sterdyniak
Havres fiscaux et places financières sous-régulées, par Thierry Godefroy et Pierre Lascoumes
Peut-on sortir de la crise sans re-penser la gestion ?, par Jean-Luc Metzger
Payer plus pour être soigné moins, par Frédéric Pierru
Le vote et l’abstention en temps de crise, par Céline Braconnier
Acteurs et contradictions du capitalisme étatico-financier : quelques hypothèses, par Frédéric Lebaron
Grand entretien avec Jean-Paul Fitoussi
Une révolution dans la statistique publique ?Paroles
Le « rapport de force ». Entretien avec un conseiller prud’homme de l’industrie, par Laurent Willemez.La rhétorique réactionnaire
Populisme, par Gérard MaugerChronique de la gauche de gauche
Gauche radicale et transformation sociale en Europe, par Louis WeberAlterindicateurs
Retraites et (in)sécurité économique : d’autres indicateurs (et d’autres politiques) sont possibles, par Frédéric LebaronActualité
Un autre miracle allemand. La montée de la gauche allemande à la gauche de la social-démocratie, par Peter WahlEurope
Créer un espace public transnational : l’exemple des Attac d’Europe, par Marie Plassart et Michel ChristianPolitiques d’ailleurs
Usines récupérées d’Argentine : genèse d’une mobilisation ouvrière inédite, par Maxime QuijouxCulture
L’ère Onfray des universités populaires, par Hugues Lethierrycommander la version papier
Savoir/Agir n° 13
La crise, la fausse sortie
Éditions du Croquant
2010
10 juillet 2011
graphiques: inégalités devant les vacances
lire l'analyse sur le site de l'Observatoire des inégalités
voir 45 % des Français ne partiront pas en vacances cet été, LEMONDE.FR | 04.07.11
voir 45 % des Français ne partiront pas en vacances cet été, LEMONDE.FR | 04.07.11
09 juillet 2011
video: Marie DURU-BELLAT, Le mérite contre la justice
video: Marie DURU-BELLAT, Le mérite contre la justice
Lieu : ESEN
Date : 9 février 2011
Durée : 1 h 6 min 8 sec
Lieu : ESEN
Date : 9 février 2011
Durée : 1 h 6 min 8 sec
Mérite et égalité des chances, ces deux approches participent de l'idéologie néolibérale et ne prennent pas en compte les facteurs structurels (sociaux, psychologiques, économiques, ...) souvent essentiels dans la destinée d'un individu. L'auteure évoque les éléments psychologiques et sociaux du mérite puis analyse la notion de mérite au prisme du mérite scolaire et dans la vie professionnelle. Elle s'interroge sur la méritocratie à la française.
07 juillet 2011
Focus sur le blog Cabinet Quélennec
Le site Entreprendre au féminin a choisi ce mois-ci de mettre en avant le blog Cabinet Quélennec qui est désigné comme le "Site web du mois" et accompagné d'un article publié aujourd'hui et rédigé par Gaëlle Vigouroux.
C'est l'occasion de rappeler les missions de cette association dynamique qui accompagne chaque année de nombreuses femmes dans leur projet entrepreneurial:
Entreprendre au féminin Bretagne est réseau social à vocation professionnelle dont le but premier est d’accompagner les parcours professionnels des femmes en développant leurs compétences entrepreneuriales.- Aide à la formalisation de projet et accompagnement visant à lever les freins au lancement de l’entreprise
- Promotion et mise en réseau de femmes chefs d’entreprise et de femmes occupant des postes à responsabilité
- Diffusion de la culture entrepreneuriale et de la culture de l’égalité
Pour plus d'information:
Coordonnées :
Siège de l’association :
Entreprendre Au Féminin Bretagne
Ecopôle
Vern Ar Piquet – 29460 DAOULAS
Nos bureaux sont ouverts le mardi et le jeudi de 9H à 12H30 et de 14H à 17H.
Sur le Finistère : Accompagnement / formation / réseau
Tél : 02.98.25.89.88 ou 02.98.17.00.62
- Gwenn Le Doaré, Daoulas
- Gaëlle Vigouroux, Crozon
Le salaire: un critère non négligeable dans le choix d'un métier
Le choix d'un métier n'est jamais simple. De nombreux facteurs sont à prendre en considération: est-ce que le métier me plaira ? Pourrais-je évoluer quand j'aurais le sentiment d'avoir fait le tour de mon poste ? Ai-je les qualités nécessaires à ce poste ? Mes défauts ne vont-ils pas constituer un handicap ? Les études ou concours pour accéder à ce poste me sont-ils accessibles ? Y a-t-il des postes libres dans ce secteur ?
Répondre à toutes ces questions n'est déjà pas simple. Il y a pourtant une question encore plus difficile pour un collégien ou un lycéen à prendre en considération: de combien ai-je besoin pour vivre ?
La notion de budget est abstraite pour quelqu'un qui vit chez ses parents. 1000 €, quand on a 50 € d'argent de poche, cela semble énorme. Qui soupçonne le montant d'un loyer, d'une facture EDF, d'un plein d'essence, des courses d'un mois ?
L'observatoire des inégalités vient de proposer un graphique particulièrement intéressant pour se situer dans la grille des salaires:
Pour retrouver leur article, suivez ce lien
Ce graphique ne prend malheureusement pas en compte le lieu de vie, qui impacte pourtant considérablement le budget consacré au loyer, mais donne de bonnes pistes de réflexion.
video: J’ai très mal au travail, cet obscur objet de haine et de désir
J'ai très mal au travail, cet obscur objet de haine et de désir, de Jean-Michel Carré
Destruction des formes de solidarité collective, solitude et mise en concurrence des salariés, systèmes d'évaluation permanents et encouragement à la délation, recours à des techniques de management qui occultent l'individu au profit du seul rendement : tout concourt à déshumaniser le monde du travail...
J'ai très mal au travail met l’accent sur une vérité qui dérange : un film engagé sur la montée en puissance du mal-être dans la vie professionnelle. Les images de souffrance et de résistance prennent ici tout leur sens à travers les analyses de chercheurs et de salariés à tous niveaux de hiérarchie.
Destruction des formes de solidarité collective, solitude et mise en concurrence des salariés, systèmes d'évaluation permanents et encouragement à la délation, recours à des techniques de management qui occultent l'individu au profit du seul rendement : tout concourt à déshumaniser le monde du travail...
J'ai très mal au travail met l’accent sur une vérité qui dérange : un film engagé sur la montée en puissance du mal-être dans la vie professionnelle. Les images de souffrance et de résistance prennent ici tout leur sens à travers les analyses de chercheurs et de salariés à tous niveaux de hiérarchie.
06 juillet 2011
écouter: Marie Pézé et Vincent Grosjean, La souffrance au travail
écouter: Marie Pézé et Vincent Grosjean, La souffrance au travail
Questions d'éthique
par Monique Canto-Sperber
20.06.2011
Marie Pézé est docteur en psychologie, expert judiciaire, responsable du réseau de consultations "Souffrance et Travail" ainsi que du CES de psychopathologie du travail au CNAM. Elle est l’auteur de Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés (Pearson, 2008) et de Travailler à armes égales : souffrance au travail, comment réagir ? (Pearson, 2011).
Docteur en Psychologie de l’Université de liège, Vincent Grosjean est chercheur à l’Institut National de Recherche et de Sécurité. Il y conduit des recherches sur le bien-être au travail, thème qu’il a initié pour cet institut en 2002. Il est également Professeur Associé en sciences cognitives à l’Université Nancy 2 où il enseigne l’ergonomie et les rapports émotions-santé. Ses activités de recherche lui ont permis de conduire des interventions longues dans des contextes professionnels divers (centres d’appels, administrations, sidérurgie, BTP, …). Publications disponibles sur le site de l'inrs. Voir aussi l’introduction de l’ouvrage chez Lavoisier : La santé au travail à l'épreuve des nouveaux risques de Nathalie Dedessus-Le-Moustier et Florence Douget.
Questions d'éthique
par Monique Canto-Sperber
20.06.2011
Marie Pézé est docteur en psychologie, expert judiciaire, responsable du réseau de consultations "Souffrance et Travail" ainsi que du CES de psychopathologie du travail au CNAM. Elle est l’auteur de Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés (Pearson, 2008) et de Travailler à armes égales : souffrance au travail, comment réagir ? (Pearson, 2011).
Docteur en Psychologie de l’Université de liège, Vincent Grosjean est chercheur à l’Institut National de Recherche et de Sécurité. Il y conduit des recherches sur le bien-être au travail, thème qu’il a initié pour cet institut en 2002. Il est également Professeur Associé en sciences cognitives à l’Université Nancy 2 où il enseigne l’ergonomie et les rapports émotions-santé. Ses activités de recherche lui ont permis de conduire des interventions longues dans des contextes professionnels divers (centres d’appels, administrations, sidérurgie, BTP, …). Publications disponibles sur le site de l'inrs. Voir aussi l’introduction de l’ouvrage chez Lavoisier : La santé au travail à l'épreuve des nouveaux risques de Nathalie Dedessus-Le-Moustier et Florence Douget.
04 juillet 2011
La motivation des jeunes diplômés
Europe 1 propose un article assez amusant aujourd'hui: "Les jeunes plus exigeants face au travail".
Un jeune diplômé n'a pas 10 ans d'expérience
Une enquête TNS Sofres - EUROPE 1 révèle que 26 % des DRH ont du mal à recruter des jeunes parce qu'ils ont dit percevoir un manque d'expérience des candidats, et à pourcentage égal, un manque de motivation.
Un jeune diplômé n'a pas 10 ans d'expérience
D'abord, le premier constat est vraiment très drôle, j'en ai d"ailleurs déjà parlé: en effet, un jeune diplômé manque d'expérience (on enfonce des portes ouvertes, là), ce qui est d'ailleurs l'argument sur lequel ils s'appuient bien souvent pour leur proposer un salaire si bas.
Les jeunes ne sont pas motivés
Le deuxième constat ne paraît pas comique de prime abord. Les jeunes ne sont pas motivés... Serait-ce la raison pour laquelle la crise s'éternise ? Ces jeunes tire-au-flan n'ont pas envie d'accepter les nombreux postes passionnants proposés par les DRH ?
Le deuxième constat ne paraît pas comique de prime abord. Les jeunes ne sont pas motivés... Serait-ce la raison pour laquelle la crise s'éternise ? Ces jeunes tire-au-flan n'ont pas envie d'accepter les nombreux postes passionnants proposés par les DRH ?
Le mouton à 5 pattes
Bon, il faut remettre quelques pendules à l'heure... D'abord, mon expérience en entreprise et en cabinet de recrutement m'a appris qu'en France, si on avait pas un CV quasi copier-coller de la fiche de poste du recruteur, ce n'était pas gagné pour décrocher le poste. Si les recruteurs étaient moins rigides, moins accrochés aux diplômes, aux grandes écoles et s'ouvraient aux personnes à potentiel, s'ils renonçaient à des critères plus ou moins légaux et/ou injustifiés, leurs difficultés se lèveraient comme par magie. Car vouloir toujours un bac+5, disponible, bilingue, mobile, pour un poste de faible qualification rémunéré au SMIC, c'est un peu aller dans le mur...
Bon, il faut remettre quelques pendules à l'heure... D'abord, mon expérience en entreprise et en cabinet de recrutement m'a appris qu'en France, si on avait pas un CV quasi copier-coller de la fiche de poste du recruteur, ce n'était pas gagné pour décrocher le poste. Si les recruteurs étaient moins rigides, moins accrochés aux diplômes, aux grandes écoles et s'ouvraient aux personnes à potentiel, s'ils renonçaient à des critères plus ou moins légaux et/ou injustifiés, leurs difficultés se lèveraient comme par magie. Car vouloir toujours un bac+5, disponible, bilingue, mobile, pour un poste de faible qualification rémunéré au SMIC, c'est un peu aller dans le mur...
Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?
Ensuite, on cite une jeune femme, Julie, 24 ans qui a osé dire:""On ne vit pas pour travailler, on travaille pour vivre." Honteux ? Ce n'est pas si idiot que ça quand on reprend une enquête CSA pour Les Echos de mars 2005: 45% des Français s'arrêteraient s'ils disposaient de leur revenu actuel sans avoir à travailler. Julie n'est plus un cas isolé mais correspond à la moitié de la population... On enfonce le clou en expliquant que la jeune femme a choisi de travailler comme employée de banque à Paris, pour avoir un poste avec des horaires souples qui lui permet d’avoir du temps pour elle.
Ensuite, on cite une jeune femme, Julie, 24 ans qui a osé dire:""On ne vit pas pour travailler, on travaille pour vivre." Honteux ? Ce n'est pas si idiot que ça quand on reprend une enquête CSA pour Les Echos de mars 2005: 45% des Français s'arrêteraient s'ils disposaient de leur revenu actuel sans avoir à travailler. Julie n'est plus un cas isolé mais correspond à la moitié de la population... On enfonce le clou en expliquant que la jeune femme a choisi de travailler comme employée de banque à Paris, pour avoir un poste avec des horaires souples qui lui permet d’avoir du temps pour elle.
Personnellement, j'ai envie de la féliciter. Bien sûr, il est formidable d'avoir un travail qui passionne, où on ne compte plus ses heures, où on se donne à 100% et où se réalise pleinement. C'est l'idéal, mais c'est loin d'être le cas le plus fréquent, et nous n'attendons pas tous la même chose du travail. Cela dépend de nos valeurs, de nos motivations intrinsèques, de notre culture, de vision du travail... Vouloir développer plusieurs sphères dans sa vie, c'est aussi garantir sa santé mentale si l'une des sphères s'effondre.
Le marché de l'emploi aujourd'hui
Or, quelle est aujourd'hui la vision qui ressort quand on suit l'actualité ?
Les suicides d'Orange France Télécom ?
La souffrance au travail
Le manque de postes
Les travailleurs pauvres
Peut-on reprocher aux jeunes de manquer d'enthousiasme ?
13 vérités sur le travail (source)
Il y a une phrase clé dans l'article d'Europe 1: Le constat peut étonner à l'heure où la crise sévit encore. Et oui, car il y a des gens à qui la crise pourrait profiter: les employeurs ! Quand il y a pénurie de main d’œuvre, on peut faire jouer la concurrence, baisser les salaires, augmenter le nombre d'heures, réduire les avantages sociaux, rendre les salariés corvéables: on trouvera bien quelqu'un sur le carreau prêt à tout pour s'en sortir... C'est un peu ce que Mr Wauquiez a en tête quand il parle du cancer de l'assistanat et veut faire travailler gratuitement les bénéficiaires du RSA.
Et la motivation dans tout ça ?
Les jeunes ne sont pas motivés. La phrase en elle même ne veut rien dire.
C'est quoi la motivation ? D'abord, ce n'est pas une qualité intrinsèque: il n'y a pas des gens motivés et des gens pas motivés. On n'est pas motivé par tout, tout le temps (ou bien on a un sérieux problème). Et on peut aussi ne pas être motivé par quelque chose qui motivera quelqu'un d'autre.
Faisons un parallèle: un homme au physique repoussant, méchant, pas drôle, sale, macho et vulgaire se plaint à un ami: "les femmes d'aujourd'hui ont un vrai problème: la preuve ? aucune ne m'aime" D'après vous, c'est aux femmes de se remettre en question ou bien à l'homme de changer ?
Voilà donc ma réponse aux DRH interviewés par Europe 1: vous trouvez que les jeunes diplômés ne sont pas motivés par les postes que vous leur proposez ? Et bien, demandez vous pourquoi vous n'arrivez pas à les séduire. (postes sous-qualifiés, mal rémunérés, précaires, sans perspectives d'évolution, sans gestion de carrière, avec des objectifs mal définis ou inaccessibles).
Et gardez cette phrase à l'esprit: if you want to pay peanuts, hire monkeys!
Or, quelle est aujourd'hui la vision qui ressort quand on suit l'actualité ?
Les suicides d'Orange France Télécom ?
La souffrance au travail
Le manque de postes
Les travailleurs pauvres
Peut-on reprocher aux jeunes de manquer d'enthousiasme ?
13 vérités sur le travail (source)
- Nous consacrons en moyenne 90.000 heures de notre vie à travailler
- 80% des travailleurs sont mécontents de leur travail.
- Un quart des travailleurs taxent leur travail de source importante de stress. 4 sur 10 le qualifient même de « très voire extrêmement stressant » !
- Les couples dont les partenaires prestent 10 heures supplémentaires ou plus par semaine, ont deux fois plus de chances de se séparer.
- Chaque année, 13 millions de jours ouvrables sont perdus pour cause de maladie liée au stress.
- Chaque année, 10 000 Japonais succombent à leur bureau suite à des semaines de travail de 60 à 70 heures, maladie professionnelle au pays du soleil levant plus connue sous le terme de ‘karoshi’.
- Un Américain moyen a exercé avant ses 30 ans 7 à 8 jobs différents.
- Près d’un Américain sur deux prend du poids à cause du boulot : 28% prend 4 kilos et plus, 13% plus de 8 kg.
- Aux Etats-Unis, un travailleur ne prend en moyenne que 57% de ses congés. Près de la moitié des jours de congés légaux sont consacrés au travail.
- 25% de ceux qui prennent congé, contactent régulièrement le bureau par mail ou téléphone. 60% le fait aussi pendant les périodes de congé traditionnelles comme la Noël.
- Pour chaque euro gagné par un homme, les femmes ne reçoivent en moyenne que 0,54 euro. La discrimination salariale existe toujours bel et bien, en d’autres mots.
- 15% des femmes managers ont des relations sexuelles avec leur patron, 37% en reçoivent effectivement une promotion.
- Un travailleur moyen perd 100 heures par an dans le trajet domicile bureau.
Il y a une phrase clé dans l'article d'Europe 1: Le constat peut étonner à l'heure où la crise sévit encore. Et oui, car il y a des gens à qui la crise pourrait profiter: les employeurs ! Quand il y a pénurie de main d’œuvre, on peut faire jouer la concurrence, baisser les salaires, augmenter le nombre d'heures, réduire les avantages sociaux, rendre les salariés corvéables: on trouvera bien quelqu'un sur le carreau prêt à tout pour s'en sortir... C'est un peu ce que Mr Wauquiez a en tête quand il parle du cancer de l'assistanat et veut faire travailler gratuitement les bénéficiaires du RSA.
Et la motivation dans tout ça ?
Les jeunes ne sont pas motivés. La phrase en elle même ne veut rien dire.
C'est quoi la motivation ? D'abord, ce n'est pas une qualité intrinsèque: il n'y a pas des gens motivés et des gens pas motivés. On n'est pas motivé par tout, tout le temps (ou bien on a un sérieux problème). Et on peut aussi ne pas être motivé par quelque chose qui motivera quelqu'un d'autre.
Faisons un parallèle: un homme au physique repoussant, méchant, pas drôle, sale, macho et vulgaire se plaint à un ami: "les femmes d'aujourd'hui ont un vrai problème: la preuve ? aucune ne m'aime" D'après vous, c'est aux femmes de se remettre en question ou bien à l'homme de changer ?
Voilà donc ma réponse aux DRH interviewés par Europe 1: vous trouvez que les jeunes diplômés ne sont pas motivés par les postes que vous leur proposez ? Et bien, demandez vous pourquoi vous n'arrivez pas à les séduire. (postes sous-qualifiés, mal rémunérés, précaires, sans perspectives d'évolution, sans gestion de carrière, avec des objectifs mal définis ou inaccessibles).
Et gardez cette phrase à l'esprit: if you want to pay peanuts, hire monkeys!
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