23 juin 2010

Vers une nouvelle forme de discrimination ? (Cabinet Quélennec, psychologie sociale, Quimper)

Tous ceux qui ont vu, et sans doute aimé l'excellent Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol ne pourront être insensibles à une nouvelle forme de discrimination apparue aux États-Unis: une salariée porteuse d'un gène indésirable a d'abord été rétrogradée avant d'être tout simplement licenciée... Celle-ci a immédiatement réagi et porté plainte, et on ne peut qu'espérer qu'elle obtienne réparation et que cela fasse jurisprudence (voir article complémentaire).
C'est l'occasion d'attirer l'attention sur le fait que ce type de discrimination est de plus en plus fréquent dans les pays qui banalisent les test ADN, notamment outre-atlantique (car le cas cité plus haut n'est malheureusement pas une exception). Fort heureusement, la législation française protège mieux notre patrimoine génétique (voir article complémentaire).
Néanmoins, il peut être utile de se demander si l'usage quasi-systématique du test ADN dans des contextes qui le tolèrent comme la justice ou le médical (parfois de façon très légitime) et de son stockage ne risque pas, en cas de fuites (volontaires ou non), d'avoir des conséquences désastreuses sur la vie des personnes concernées (employeurs, assurance, conjoint...).

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