Assez inattendu pour être signalé, le gouvernement poursuit son travail concernant les risques psychosociaux avec la publication d'une liste noire des entreprises. Il est vrai que l'actualité des entreprises a été particulièrement chargée. On peut penser ainsi au dirigeant d'Orange (arrêtons de parler de France Télécom) parlant avec légèreté de la "mode" des suicides, à la précarisation du travail, au stress de plus en plus présent dans les cabinets des psychologues mais aussi à l'hôpital et chez les médecins. Les employeurs rassemblent beaucoup d'informations sur leurs futurs salariés, il me semble juste que la réciproque puisse être vraie. Voici donc un lien vers la liste officielle permettant peut-être de mieux cibler sa recherche d'emploi ou au moins d'agir en connaissance de cause :
liste noire
Si plus de 1500 entreprises ont été répertoriées dans l'étude golbale (il y a également une liste verte et une liste orange) on peut néanmoins regretter quelques grands absents, notamment la Fonction et les Services Publics dont les salariés, on le sait, souffrent également beaucoup.
Dans les résultats du rapport d'experts demandé par le Premier Ministre concernant la question du mal-être au travail, a été suggérée la prise en compte de la performance sociale définie par plusieurs critères: « des indicateurs de santé, de sécurité et de conditions de travail », le turn over, les accidents du travail, la satisfaction des salariés, la promotion interne par exemple. Cela influerait sur la rémunération des grands patrons.
Si l'intention va clairement dans le bon sens, on peut cependant regretter que cela ne concernerait alors qu'un nombre limité d'entreprise et se demander si la simple répression sera suffisante pour réformer de mauvaises pratiques bien ancrées dans le management français.
liste noire
Si plus de 1500 entreprises ont été répertoriées dans l'étude golbale (il y a également une liste verte et une liste orange) on peut néanmoins regretter quelques grands absents, notamment la Fonction et les Services Publics dont les salariés, on le sait, souffrent également beaucoup.
Dans les résultats du rapport d'experts demandé par le Premier Ministre concernant la question du mal-être au travail, a été suggérée la prise en compte de la performance sociale définie par plusieurs critères: « des indicateurs de santé, de sécurité et de conditions de travail », le turn over, les accidents du travail, la satisfaction des salariés, la promotion interne par exemple. Cela influerait sur la rémunération des grands patrons.
Si l'intention va clairement dans le bon sens, on peut cependant regretter que cela ne concernerait alors qu'un nombre limité d'entreprise et se demander si la simple répression sera suffisante pour réformer de mauvaises pratiques bien ancrées dans le management français.
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